Rubine (the 90's)
Le prophète blanc

Alors que Rubine arrive dans le comté de Spring Falls City, elle se gare, feint une panne de moteur et continue sa route à pied avant de finalement se faire repérer par une voiture de police qui l’embarque après avoir trouvé quelques grammes de drogue dans son sac. Arrivée au tribunal du coin, elle est rapidement condamnée à 200 heures de travaux généraux à la ferme Raleigh, qui se sert, grâce à de puissants contacts dans la police, de cette main d’œuvre gratuite pour faire tourner ses affaires. Très vite, sur place, Rubine rencontre une autre « condamnée », Jamie-Lee, qui semble avoir le même tempérament qu’elle. Les deux jeunes femmes commencent à s’intéresser au trafic que Raleigh semble organiser dans sa ferme, notamment ces armes qu’il entrepose dans son hangar secret… Rubine et Jamie-Lee poussent davantage leur investigations…

Par fredgri, le 29 avril 2024

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Notre avis sur Rubine (the 90's) #1 – Le prophète blanc

Depuis quelques temps Walthery a commencé à travailler avec les éditions du tiroir et c’est donc sans surprise que l’on voit arriver ce premier volume de Rubine, version 90’s. La belle est cette fois mêlée à un trafic d’armes qui ramène à d’obscures milices souverainistes, mêlées de reflux KKK et autres joyeusetés bien américaines du même genre.

Mais, alors qu’on pourrait s’attendre à une simple variante d’un même schéma narratif qui surfe sur la personnalité de l’héroïne, on découvre très agréablement un album captivant qui mêle une intrigue très solide à base de complots, d’un brin d’espionnage et d’attentat contre le vice président américain.
Le scénario de Mythic se tient extrêmement bien et on suit les investigations de Rubine et sa nouvelle copine de route, Jamie-Lee, avec beaucoup d’intérêt.
Peut-être n’évite-t on pas les petits tics habituels de ce type de récit ou tout se déroule presque trop facilement, néanmoins, on revient aux bonnes heures de la série, du sérieux, de la détente et des dialogues plutôt bien vus, au service d’un récit plein de rebondissements. Du bon franco-belge qui roule sans accroc.

Graphiquement, on reste dans le style de Walthery, Nicolas Van De Walle s’est parfaitement réapproprié cet univers tout en sachant amener un trait qui ne trahit ni le créateur, ni son héroïne. Là aussi, les planches sont dynamiques, avec un soin tout particulier porté aux détails, aux décors, aux ambiances générales. Du très beau travail.

Un premier volume, donc qui donne envie d’en voir d’autres suivre.

Très conseillé.

Par FredGri, le 29 avril 2024

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