RUDOLF TURKEY
Tome 1

 
Arrogant et insolent autant qu’il est culotté et friqué, le jeune Rudolf Turkey est un flambeur de première qui n’hésite pas à claquer son pognon dès lors que la situation s’y prête. A Gond Land où il est – soit dit en passant – maire adjoint, ses manières de faire l’ont rendu antipathique aux yeux de tous ceux à qui il a eu affaire ! Néanmoins, Rudolf Turkey peut compter sur ses deux fidèles assistants exagérément dévoués (ses "scribouillards", comme il les appelle) : Momoko et Aigue-Marine.

Rien ne semble pouvoir résister à Rudolf Turkey : il faut dire qu’il a déjà prouvé pouvoir tenir tête à la mafia locale ou défier avec succès d’importantes institutions. Seule la jolie Madame Cornu pour qui il en pince lui résiste encore. Au point qu’il lui arrive parfois d’accepter de jouer pour elle des rôles dont il se serait bien passé !
 

Par sylvestre, le 5 novembre 2014

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Notre avis sur RUDOLF TURKEY #1 – Tome 1

 
Dans ce premier tome de la série Rudolf Turkey, c’est avec un nouveau anti-héros qu’on fait connaissance : un héros hautement antipathique dont les moteurs sont le pouvoir et l’argent, un personnage d’autant plus agaçant que tout ce qu’il entreprend… réussit ! Que ce soit dans le domaine de la confrontation psychologique ou dans le domaine du combat armé, Rudolf Turkey a toujours le dernier mot. Grâce à l’argent qu’il possède, il règle bien des choses, gagne ses paris et remporte les défis qu’il lance. Et peu importe la manière avec laquelle il le fait ; car vous en conviendrez, ce garçon manque (aussi) carrément de fair-play !

Dans ce premier tome, les épisodes sont assez indépendants. Chacun nous montre Rudolf Turkey dans des situations complètement différentes et toutes assez folles. Voilà qui vise sans doute à nous présenter ce personnage sous plusieurs jours, à nous en dévoiler de multiples facettes et à nous prévenir de quoi il est capable. C’est une formule qui se défend mais qui ne joue pas forcément en faveur de la cote d’amour que Rudolf Turkey aura auprès des lecteurs à la fin de ce tome 1. La succession de tableaux le mettant en scène auront en effet peut-être plutôt tendance à créer un sentiment de trop-plein : car ce héros reste antipathique du début à la fin, et on a peine à s’imaginer pouvoir le supporter encore longtemps dans ce style d’aventures ! Ce choix du mangaka réserve pourtant éventuellement une certaine évolution. Car il ne saurait pas (on l’espère) se contenter de nous servir de tels épisodes "à la chaîne", tous plus ahurissants les uns que les autres ! Et on en vient donc à espérer que le rythme se "posera" un peu pour faire naître une véritable histoire construite. Reste à savoir si Rudolf Turkey est prêt à changer (par exemple par amour pour Madame Cornu) ou s’il est décidé à rester lui-même…

Un premier tome sur lequel il est difficile de se baser pour émettre une opinion bien fondée sur la qualité et les thèmes de la série. Un premier tome qui a cependant des atouts : son dessin, par exemple, et l’indéniable potentiel de ses personnages ; mais reste à savoir comment il sera utilisé…
 

Par Sylvestre, le 5 novembre 2014

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