RUGBYMEN (LES)
On s’en fout qui gagne tant que c’est nous !

Pour cette dix-septième rencontre, les « petits » de Paillar ont la gnaque et ce, évidemment, grâce à leurs trois fidèles mascottes, les coscénaristes BeKa et leur géniteur pictural Poupard, toujours aussi motivés à animer leur petit monde rugbystique.

Comme il se doit, le rendez-vous se veut toujours aussi pétaradant, que ce soit sur le terrain ou en dehors de ce dernier. La clique paillardaise ne manque pas de se décliner dans de nouvelles péripéties humoristiques qui se veulent, à n’en pas douter, des plus franchouillardes. Et force est de constater que le pack ne botte certainement pas en touche et nous assure de bons petits moments de rigolade, tant les facéties sportivement musclées qui s’accordent avec un réel pantagruélisme bénéficient d’effets ubuesques particulièrement bien dosés.

Il va de soi que cette saga croustillante du ballon ovale fait recette également grâce au travail graphique de Poupard. Ce dernier démontre, au bout de tant d’albums sur ce sujet, qu’il maîtrise son univers et qu’il le restitue via un dynamisme des plus plaisants. Son jeu pictural vaut bien la chandelle et respecte avantageusement des fondamentaux toujours aussi risibles.

Un nouvel essai concluant d’une équipe qui gagne et qui ravira les mordus de cette ovalisante série.

Par Phibes, le 26 avril 2020