RUMBLE FISH
Tome 1

Tôko et Maria sont élèves à l’Eriya, école de pilotes, enseignement technique et spécialisé : elles se sont portées volontaires pour encadrer les tests d’aptitude des nouveaux postulants.
Alors qu’elles sont sur le toit d’un bâtiment listant les présents, un hurluberlu surgit de nulle part, après avoir escaladé la face de l’immeuble. Il s’agit de Saki, une tête brûlée qui a échappé de justesse à une poursuite de police, grâce à un savant piratage informatique d’Akira, son meilleur ami. Il est aspirant pilote de Raid Flame : ses aptitudes physiques sont au-dessus de la moyenne et il aurait probablement brillé aux épreuves de sélection s’il n’y avait pas eu un autre surdoué dans le coin. Ce dernier s’appelle Kaname et sa rencontre avec Saki est des plus explosives. Un peu plus et le RF de démonstration flambait ainsi que tout le bâtiment !
Ainsi, commence une nouvelle année à Eriya avec quatre recrues hors normes et déjantées : Saki et Kaname à la section pilotage, Akira, section programmation et Ryô, département conception.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RUMBLE FISH #1 – Tome 1

Ce manga entre dans la catégorie des Mecha, mêlant robots de combat, jolies filles en jupette et têtes brûlées.
Le scénario est assez basique : quatre personnages aux personnalités bien marquées entrant dans une école d’élite, avec des résultats encore jamais atteints. L’auteur joue, tout de suite, sur leurs antagonismes pour les dissocier : Akira réfléchi, posé, qui campe le garde-fou de Saki ; Kaname, introverti, peu sociable et légèrement hautain ; Ryô, dragueur, extraverti ; et enfin Saki, bruyant, plus proche de l’animal que de l’homme. Il y a parfois des ruptures assez marquées d’une scène à l’autre, des raccourcis dans le développement qui donnent une impression d’empressement au récit. Comme s’il avait fallu tout poser dans ce premier tome. Le scénario ne laisse d’ailleurs aucun doute sur les développements à venir : ces garçons vont révolutionner l’école.
Pour ce qui est du dessin, le trait semble un peu grossier et parfois approximatif. Les expressions sont simplistes et les fonds peu travaillés. Cela laisse l’impression que le dessinateur cherche encore à affiner son style. Certains personnages ne sont, en outre, pas sans rappeler ceux du manga i’ll génération basket de Hiroyuki Asada, en moins fins.

Un manga pour amateurs du genre.

Par KOMORI, le 18 avril 2006

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