RUSSEL CHASE
Le fantôme de l'Himalaya

Ayant perdu la "main velue" au profit de la triade du Lys Blanc, Jade Reed et Russell Chase décident de partir sur les origines de la découverte de ladite main, à savoir au Tibet. Suivis de près par l’organisation criminelle hongkongaise et épiés par le vaniteux Orlov, ex-agent du KGB, les deux jeunes chercheurs atteignent les hauts lieux non sans avoir essuyé une rencontre musclée avec Hung Kwan. Récupérés par les moines du monastère de Jokhune, ils sont emmenés devant le grand Lama Rinpotché. La stupéfiante vérité sur l’existence du yéti leur est révélée signifiant la fin de leur quête insensée.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur RUSSEL CHASE #2 – Le fantôme de l’Himalaya

Les aventures zoologiques de Russell Chase et de sa jolie coéquipière eurasienne se poursuivent en cet album qui clôture l’affaire de l’abominable homme des neiges. Pour ce faire, dopés par les manœuvres d’intimidations de deux entités mafieuses différentes, les deux jeunes gens s’envolent pour le toit du monde, pour y trouver les réponses sur l’énigmatique main velue dont ils se sont rendus propriétaires.

S’inscrivant dans la même lignée que le précédent opus, "Le fantôme de l’Himalaya" a l’avantage d’être un opus animé, dans lequel on assiste à une course-poursuite à la possession de restes humanoïdes censés appartenir à l’une des créatures mythiques les plus controversées, le yéti. Ce sujet semble passionner Richard D. Nolane qui n’en est pas au stade de simple évocation de ce mystère. En effet, si vous partagez le même intérêt à ce sujet, sachez que cet auteur qui s’est, semble-t-il, inspiré de la main momifiée conservée dans le temple de Pangbotchi, a déjà produit, en 1998, un ouvrage sur le sujet chez Soleil Productions ("Sur les traces du Yéti et autres créatures clandestines").

Le récit alimente correctement et de manière intrigante la part mystérieuse de la quête à laquelle il associe les malversations des adversaires au cryptozoologue. On suit ses péripéties tibétaines avec un certain intérêt sans toutefois tomber en transe sur les déconvenues quelque peu prévisibles et les rencontres un peu faciles du héros.

Le dessin de Pasquale Del Vecchio reste conforme au premier tome prouvant sa régularité et son potentiel pictural. Son trait est généreux, sans conviction particulière et peut se laisser apprécier dans son authenticité. Personnages et décors (de toute sortes) se révèlent dans une justesse bien agréable et parviennent, malgré un air de déjà vu, à sensibiliser le lecteur.

Une sympathique aventure aux portes du domaine de la mythologie mais qui, je le concède, ne ternira pas celles de James Bond et d’Indiana Jones.
 

Par Phibes, le 20 mai 2009

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