S.C.A.L.P.
Little Boy

Dans un univers alternatif qui émerge à peine d’un conflit mondial majeur, qui a tout de même duré 20 ans, provoqué la disparition de la plupart des espèces animales et végétales, et surtout rendu inhabitables l’Europe, tuant 250 millions de personnes là bas, et au total, soulageant la surpopulation de 900 millions de terriens, morts d’une façon ou d’une autre pendant le conflit…
Au milieu de tout cela, deux scientifiques un peu extrémistes autrefois membres du SCALP (Science, Clonage, Armement, Logistique, Pacification), se font la guerre avec leurs armées respectives, dans le but de prendre le contrôle sur une arme humaine ultime, Little Boy, qui pourrait changer le sort de l’humanité…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur S.C.A.L.P. #1 – Little Boy

Une BD qui surprend au premier abord, car déjà, même si l’éditeur actuel est Soleil, cette bande dessinée était sortie auparavant chez LE TEMERAIRE, en 1999, pour finalement disparaître un peu de la circulation. Ce n’est que le hasard qui m’a fait tomber sur l’ancienne édition, puis plus récemment sur la nouvelle, qui cette fois est suivie d’une deuxième tome que je n’ai pas encore l’occasion de lire.
Si l’on prend cette BD dans sa nouvelle version, on pourrait dire que les éléments viennent doucement, et que l’intrigue s’installe tranquillement, nous laissant un arrière goût d’intrigue basique jusqu’à la fin. Et puis finalement, c’est pas si mal, et cela se laisse lire. Les dessins ne sont pas exceptionnels, et les encrages sont parfois un peu rudes, les couleurs étant à mon avis, plutôt pas mal, pour une ambiance sombre, mais sans plus.
Maintenant comparons la nouvelle version, avec l’ancienne. Disons le clairement, ça s’équilibre. D’un côté, l’ancienne version est plus crue (les dialogues ont parfois changés entre les deux versions), les dessins n’étaient pas géniaux, et il y avait des problème d’impression, rendant les cases inégales entre elles. Bref, du pur point de vue graphisme, ce n’était pas une réussite, ce que SOLEIL a su agréablement rehausser, rendant l’album homogène, rendant la couverture plus simple au passage, et le derrière un poil plus sexy…
Par contre, le point ou l’ancienne version était plus agréable, c’est les deux pages de chronologie précédent l’histoire, et racontant dans les grandes lignes les événements ayant conduit à la situation actuelle de l’univers de l’album. Ce qui est notons le bien, un atout scénaristique, qui relève des dessins un peu médiocres dans la version d’origine. Sur ce point là, il faut bien avouer que le nouvel éditeur a commis une erreur…
Au final, essayez de découvrir cet album dans les deux versions, pour ma part, j’attends de lire le deuxième tome…

Par Siam l'Archiviste, le 18 mai 2003

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