S.h.a.r.k.
Novembre 1946. Australie, désert de Tanami. Le centre de détention de Rabbit Flat est le plus grand camp de prisonniers de guerre du pays. 4000 prisonniers environs dont un grande majorité de SS. Et on y trouve aussi des australiens, des anciens membres du S.H.A.R.K., un parti politique fasciste qui réclamait la paix avec l’Allemagne et qui a obtenu en avril 1946 la victoire électorale lors des législatives générales. Mais le gouvernement australien a voulu ménager l’opinion publique et les alliés d’Amérique. Il a annoncé que le S.H.A.R.K. était un parti illégal. Les membres les plus durs du groupuscule ont alors été arrêtés.
Ce jour là, arrive un nouveau groupe de prisonniers. Parmi eux, se trouve Worth, un ancien du S.H.A.R.K. A peine arrivé, l’homme se fait déjà remarquer. Worth a quelque chose en tête concernant ce camp…
Par berthold, le 6 février 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2355741352
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Notre avis sur S.h.a.r.k.
Avec Ritter Germania, se cloturait l’association entre Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat. Les deux auteurs avaient envie de travailler sur autre chose et cela a donné Chaos Team. On aurait pu penser que l’univers Block 109 allait en rester là, mais non ! Brugeas n’a pas oublié ce monde en guerre ! Il a trouvé un nouveau dessinateur, un certain Ryan Lovelock. Le tout sur un story-board de Ronan Toulhoat.
Le scénariste nous raconte la vie dans ce camp de prisonniers en Australie dont la "quiétude" est perturbée par l’arrivée de Worth. Ce dernier approche le chef allemand pour pouvoir lui parler de son plan d’évasion et comment il compte le gérer. Sauf que tout n’ira pas comme convenu et que de nombreux rebondissements attendent le lecteur. Je dois bien vous dire que ce scénario m’a bien plu. En effet, il tient toute ses promesses et nous fait passer un très bon moment de lecture.
Brugeas signe un récit très cohérent, fort bien construit. L’auteur nous présente le prisonnier Worth, un homme doté d’un fort charisme et avec qui le lecteur accroche de suite. Cette histoire présente aussi une femme, bon, un second rôle, certes, mais qui va se révéler plus important ensuite.
Le récit est fort bien rythmé. Et Vincent Brugeas arrive à nous surprendre par le final de cet épisode.
C’est donc un nouveau dessinateur qui a la charge de mettre en images l’univers de Block 109 : Ryan Lovelock. Son trait reste dans la lignée de celui de Ronan Toulhoat et surtout, il propose un autre style. Pour son arrivée dans l’univers Block 109, l’artiste réussit à nous séduire par son travail efficace et dynamique, cela nous permet d’avoir l’impression d’être dans cette aventure ! Vous allez aussi pouvoir admirer les croquis en fin de livre.
Bref, l’univers de Block 109 a encore beaucoup de choses à nous dévoiler. Et puis, si Lovelock continue comme cela, on ne sera en aucun cas déçu par cette saga.
A découvrir !
Par BERTHOLD, le 6 février 2014