SAGA (VF)
Volume 4
(Saga 19 à 24)
Réfugiés incognito sur Jardenia, Alana, Marko, leur fille Hazel et Klara se construisent tranquillement une nouvelle vie. Marko reste à la maison et s’occupe d’Hazel, il rencontre Ginny, au parc, cette dernière l’invite à venir assister à ses cours de dance. Alana s’est lancée dans une brillante carrière de comédienne au sein du Circuit.
Pendant ce temps là, sur Continent, la Princesse Robot met au monde l’héritier du Robot Prince IV. Alors que ce dernier ne semble pas décidé à quitter Sextillion. Mais un inconnu décide d’enlever le bébé, de tuer la princesse et de s’enfuir…
Par fredgri, le 16 février 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782365774284
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Notre avis sur SAGA (VF) #4 – Volume 4
La famille est dorénavant réfugiée sur Jardenia, tentant de se construire une vie quelque peu plus équilibrée, loin des poursuivants qui la traquaient jusque là.
Ce quatrième volume commence donc comme une sorte de pause salutaire, même si on devine que le récit est loin de se contenter de ce petit ralentissement… D’ailleurs voilà la princesse robot qui accouche, en gros plan, le papa est absent, occupé à accumuler les soirées coucherie sur Sextillion ! Et ça n’est que le début. Brian K. Vaughan est bel et bien de retour, en grande forme, avec une série qui continue à la fois sur sa lancée avec une sorte d’évidence narrative propre à ce scénariste.
On a toutefois le sentiment aussi d’une recette soigneusement appliquée, d’un côté très scolaire dans le déroulement de cette intrigue. Tout découle naturellement, avec les petits cliffhanger qui arrivent au bon moment. Après la fuite, c’est la structure familiale qui se lézarde avec une telle facilité que je n’ai pu m’empêcher malgré tout de faire la grimace. Après tout, au milieu de ces petites pirouettes scénaristiques Vaughan opte pour un schéma ultra classique. L’homme à la maison qui s’occupe de la petite, rencontre au parc d’une inconnue des plus avenantes qui vit seule pendant que son mari voyage la plupart du temps. Ils s’entendent bien, il vient assister à ses cours de danse, des atomes crochues et pendant ce temps là la femme travaille, s’emmerde dans son boulot, touche à la drogue pour que la pilule passe mieux, on s’engueule, on se jette un sac de course a la tête, mon dieu, c’en est trop… Bref, Vaughan connait bien son métier, et tout fonctionne parfaitement, on est véritablement happé par le récit qui alterne les moments plutôt intimistes avec des éléments qui font davantage avancer le récit, plus enlevés.
Il règne sur cette histoire une certaine nonchalance ou la narratrice (la gamine en plus âgée) initie les séquences, raconte certaines réactions, commente ce que font ses parents, quitte même à annoncer à l’avance quelques retournements de situation (procédé que personnellement je déteste, mais passons !). Ce qui fait que même quand les choses bougent, qu’il y a des combats on a le sentiment que tout est tranquillement mené.
Alors oui, c’est malgré tout passionnant et oui on en redemande. D’autant que le graphisme de Staples passe dorénavant comme une lettre à la poste, avec pas mal de moments de fulgurance très impressionnants !
Saga se présente comme le rendez-vous régulier à ne pas louper. Même si parfois je me dis que je devrais attendre d’avoir deux ou trois volumes dans la manche pour les lire d’un coup, histoire d’être complètement immergé !
Une série que je vous conseille vivement !
Par FredGri, le 16 février 2015