SAINT-GERMAIN
Le Marquis de l'Ombre
Après avoir identifié le mal dont souffrait le maréchal de Saxe, Maximilien de Saint-Germain se rend incognito à Venise dans le but d’y dérober l’antidote secrètement gardé dans le palais du Doge. Pour sa couverture il voyage en compagnie la marquise de Sans-Soucis sous le nom de comte et comtesse de la Craquodière. Joseph quant à lui, toujours en retrait, veille dans l’ombre et heureusement car ce périple ne sera pas sans encombres… Pendant ce temps, les Céruléens, ces énigmatiques habitants de la Lune continuent leur jeu de "Risk" à coup d’alliances rompues, cartes diplomatiques et cartes ex machina, le tout sous le regard impartial du pair de la Lune.
Par melville, le 10 janvier 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782723469524
Notre avis sur SAINT-GERMAIN #2 – Le Marquis de l’Ombre
Après un premier tome prometteur c’est avec plaisir que l’on retrouve Maximilien de Saint-Germain entre aventure cocasse et mystère alchimique, le tout surmonté d’une bonne dose d’action : de quoi ne pas s’ennuyer !
L’histoire en elle même n’avance pas trop et les questions soulevées lors du premier tome ne sont pour ainsi dire par vraiment résolues : on ne connaît toujours pas les mystérieux desseins du vieux Goupil, pas plus l’identité de ces petits nobles poudrés jouant à une sorte de Risk où les belligérants s’affrontent via l’intermédiaire des différentes nations européennes qu’ils manipulent depuis la Lune… Mais pour autant on passe un très bon moment de lecture. On y retrouve ce langage, à l’image du héros, burlesque et un peu libertin qui était un des vrais atouts du premier tome. Le scénario bien mené fait preuve d’une certaine inventivité et réussi à nous surprendre pour notre plus grand plaisir.
Le dessin de Bergeron est en parfait accord avec ce dernier : le cadrage épaule le dynamisme du récit et la couleur apporte cette atmosphère "baroque", un autre atout de la série. Les décors sont travaillés avec minuties, seul petit bémol : les visages manqueraient presque d’un peu d’expressivité, mais bon, le rendu final est vraiment bien !
Je vous invite donc à passer un bon moment de lecture avec ce deuxième tome de Saint-Germain et revisiter cette période de l’histoire avec la fantaisie que Thierry Gloris n’aurait pu se permettre si il était devenu prof d’histoire-géo comme ses études le laissaient présager… Vivement la suite !
Par melville, le 10 janvier 2010
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