SALAMANDRE
Hiroshima

A lire le résumé éditeur concernant cet album, on arrive à avoir une idée de l’esprit de ce début de série et on "attrape" vite la curiosité, percevant en Salamandre les atouts qu’on a pu apprécier dans des séries comme Wisher, par exemple… Modernité et magie entremêlées…

Mais lorsqu’on aborde ne serait-ce que le texte d’introduction présenté sur la page de garde ou l’histoire elle-même, on se sent très très vite comme Wayne Stuckett, le coéquipier que les Initiés ont imposé à la magicienne héroïne Ezane Watkins : com-plè-te-ment perdus !!!

Aïe, oui, ce serait vous mentir que de vous dire que j’ai passé un bon moment en lisant cette bande dessinée… Dès le début, j’ai perdu pied, espérant que chaque page suivante serait une bouée de sauvetage me permettant de me rattraper au scénario, de comprendre… Mais cette épreuve à la dérive s’est avérée trop longue et j’ai fini par perdre espoir de tirer satisfaction de ma lecture… Une multitude d’éléments censés nous donner des repères finit par déstabiliser. Et d’énervement, on finit par ne plus vouloir croire à rien et même ces axiomes de départ personnifiés par tous ces magiciens qu’on côtoie (Ezane, Rââm…) nous deviennent désagréables…

Les auteurs annoncent pourtant que chaque détail incompréhensible trouvera son explication par la suite, que le traitement original de leurs héros est calculé. Et le dessin… Il est loin de ne montrer aucune qualité ! Alors, rhâââ… quel dommage.

Hiroshima, tome 1 de Salamandre vous demandera peut-être énormément de concentration. Sachez-le avant de vous ruer sur cet achat qui figurait sur votre liste. Quant à moi, je crois bien qu’il ne me reste plus qu’à en reprendre la lecture avec un œil neuf, histoire de donner au tome suivant toutes ses chances de faire remonter celui-là dans mon estime…
 

Par Sylvestre, le 7 octobre 2008