SALE BETE
Hamster drame

 
Avoir un chat rose ou un chien aux oreilles bleues est possible, vous le savez, grâce à "La Fabrique", une société auprès de laquelle on peut acheter (après l’avoir paramétré) l’animal domestique de ses rêves !

Comme c’est bientôt l’anniversaire d’Amandarine, ses parents ont accepté d’accéder à ses désirs et de lui offrir un hamster. Mais c’était sans compter un vice de fabrication : le jour où elle a ouvert son cadeau, la pauvrette, c’est une espèce d’horrible boule poilue qu’elle a découvert…

Le Papa ayant toujours eu un discours de tolérance et la grande sœur Elizabelle ne trouvant pas "Bestiole" si vilain que cela, ils ont décidé de le garder. Mais Bestiole était né méchant, et il était déterminé à leur pourrir la vie…
 

Par sylvestre, le 22 décembre 2011

Notre avis sur SALE BETE #1 – Hamster drame

 
C’est à une histoire transgénique bien amusante que nous invitent Maïa Mazaurette et Jean-Paul Krassinsky, les auteurs de cette série Sale bête : une histoire dans laquelle une famille "bien comme il faut" voit son quotidien perturbé par l’arrivée inattendue d’un animal hideux et méchant… mais qu’ils décideront malgré tout de garder (!!!), ce qui n’est pas pour nous déplaire puisqu’en plus de le trouver nous aussi répugnant et agaçant, on trouvera Bestiole marrant !

Les hypothèses pourraient s’arrêter là et feraient ressembler cette série à d’autres comme par exemple Nelson où là aussi une "créature" vient mettre du piquant dans le quotidien de quelqu’un comme vous et moi… Mais les choses vont plus loin dans "Hamster drame" puisque non content d’être le résultat d’une erreur de fabrication, Bestiole n’est pas le seul à avoir été… raté ! Et comme il est, comme ses "pairs", doté d’une intelligence certaine, vous imaginez le tableau lorsqu’il finit par s’imposer comme chef de clan à ses cousins et qu’il les embarque dans des aventures pour servir et défendre leur cause ! Un véritable Toy story déjanté, la méchanceté en plus !!! (Mais rassurez-vous, hein : une méchanceté contenue, eu égard aux jeunes lectrices et aux jeunes lecteurs à qui cette bande dessinée est avant tout destinée !)

Ajoutez enfin à cela que qui dit intelligence peut aussi dire félonie, hypocrisie et calculs, et vous verrez Bestiole passer selon ses stratégies de la fugue au retour au bercail, ce qui n’est pas sans conséquence sur le scénario qui réserve dès ce premier album bien des rebondissements (pouvait-on imaginer que Bestiole, un mix entre Gizmo, Tatie Danièle, Schtroumpf grognon et une boule puante, irait si loin ?!) et qui, sur la fin, nous laisse entrevoir qu’on n’est pas au bout de nos surprises !!!

L’année 2012 commence très fort chez Dupuis avec Sale bête, une comédie familiale dopée à la méchanceté jubilatoire !!! Jamais défaut de fabrication ne vous aura autant plu !
 

Par Sylvestre, le 22 décembre 2011

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