SAMBA BUGATTI
Monkey-rock
Trahi par la monkey Ziggy Montana, Samba Bugatti de la Section Prévention doit obligatoirement, en compagnie du droïde Zelda Kurovski, réussir la mission que lui a confiée son supérieur Algon Cage. Porteur de la bactérie de Logopa, il bénéficie d’un répit de trois jours avant de se transformer définitivement en monkey. Le couple hétéroclite pénètre la zone T.U.B.1 à la recherche de l’incontrôlable Konvikt. Malheureusement, selon un indicateur, une autre section aux méthodes radicales est également sur les traces du trafiquant. Une curieuse course contre la montre est lancée.
Par phibes, le 1 janvier 2001
Notre avis sur SAMBA BUGATTI #2 – Monkey-rock
Alors que le tome 5 de Giacomo C. est bouclé, le tandem Dufaux/Griffo réalise la suite tant espérée à "Samba Bugatti", série délirante portant sur la survie d’un monde futuriste à l’agonie, gangréné par un virus humain qui corrode et détruit les machines.
Le détective Samba Bugatti poursuit par nécessité vitale ses investigations dans les méandres d’une ville en plein délitement. Au rythme d’une chanson intitulée "Monkey Rock" (dont les paroles imagées se trouvent en préambule), les protagonistes se dévoilent partiellement. Ziggy Montanan, Samba Bugatti, Algon Cage, Zelda Kurovski, Ogi Boda, les a-postats, tous ont leurs petits secrets que Jean Dufaux essaime au gré de l’aventure. Cette dernière est par ailleurs unique en son genre et confirme les grandes capacités inventives de son auteur. Il se joue des situations atypiques de manière à nous déstabiliser, à nous surprendre et à produire une épopée attrayante et accaparante.
Griffo conçoit des graphiques bien différents de ceux de Giacomo C. et, de fait, garantit son aptitude à alterner sans problème les différents styles. Le résultat est probant par la justesse et la finesse du trait bien caractéristique de celui-ci. Les proportions sont très convaincantes et restituent avec brio la vision d’un monde bien cruel.
La quête est loin d’être terminée et Samba Bugatti a encore du pain sur la planche. Attachez vos ceintures et suivez les traces d’un condamné en puissance.
Par Phibes, le 2 janvier 2008
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