SAMURAI
L'épaule du maitre
Takéo est en route pour retrouver sa fiancée Sayuri. En arrivant près du village de Tadami. Il intervient pour protéger Yugoro, un vieil homme manchot, de l’agression d’une bande de samouraï.
Ayant mis en fuite la petite bande, le vieil homme reconnaissant l’accompagne jusqu’à son village, désert, presque abandonné par ses habitants qu’une sombre menace semble faire fuir.
Un secret, terrible, plane sur le village entraînant la mort dans son sillage.
Par olivier, le 30 novembre 2020
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782302083097
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Notre avis sur SAMURAÏ #14 – L’épaule du maitre
Le chemin de Takéo est, au fil des albums, semé d’embûches. Son honneur de Samouraï, même ronin l’entraîne systématiquement dans la défense des plus démunis, des plus humbles face à une force brutale.
Dans ce 14ème album, il se retrouve pris dans un conflit opposant deux clans, dont aucun d’ailleurs ne veut de son aide. Intervenant malgré tout, il se retrouve à prendre la défense du groupe le plus faible, des parias rejetés hors du village, à vivre près de marais putrides.
Di Giorgio nous livre peu d’indices sur le secret qui empoisonne ces deux clans, utilisant ce premier tome pour poser une intrigue complexe qui va bien au-delà d’un simple Clochemerle. La mort, sournoise ou violente, laisse son empreinte au fil des pages, d’autant qu’une mystérieuse Ninja au masque blanc sème les cadavres à Tadami, exécutant ses cibles selon un mystérieux dessein ou semble malgré tout poindre une méticuleuse vengeance.
L’intrigue est dense et fournie, peut être un peu obscure tant les interactions sont nombreuses et les moteurs encore bien dissimulés. Le récit est mené tambour battant et Di Giorgio se donne de l’espace pour développer en deux tomes cette nouvelle tribulation de Takéo.
Le découpage est nerveux, précis, chaque plan est pensé pour immerger le lecteur dans l’action tout en conservant une grande fluidité de lecture .
Le tout est admirablement servi par le dessin de Cristina Mormile qui, par la fluidité et l’expressivité de son trait, donne corps à ce western médiéval japonais.
Par Olivier, le 30 novembre 2020
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