SANG DES LÂCHES (LE)
Le Boucher

Royaume d’Angleterre, Yorkshire, mars 1663. Le major Arthur Byron Pike, du 1er Royal Regiment of Horses, a été détaché au titre d’enquêteur principal au sein de la police du roi. Sa mission porte sur le mystère de la découverte de corps atrocement mutilés. Même l’arrestation de Mac John et ce que son sergent et les gens d’armes ont trouvé à l’intérieur de la maison de ce dernier, ne l’empêchent pas de penser à son enquête principale. De nouvelles pistes s’ouvrent, d’ailleurs, et cela semble de plus en plus lié à ce qui s’est passé il y a 20 ans à Batavia, sur l’île de Java…

 

Par berthold, le 9 juin 2015

Publicité

Notre avis sur SANG DES LÂCHES (LE) #2 – Le Boucher

Le Boucher est le titre du second volet de ce premier cycle. Le scénariste de Black Crow nous dévoile dans les dernières pages de ce tome l’identité de ce boucher, après nous avoir maintenu en haleine avec les deux intrigues.

Jean-Yves Delitte nous a entrainé dans un récit "policier", de cape et d’épée et d’aventures historiques à deux périodes et endroits différents. Le lecteur découvre la vérité et le lien entre ces deux intrigues lors de la lecture de cet opus.
Ce récit signé Delitte est vraiment excellent. Il réussi avec brio la reconstitution historique de ces périodes tout en nous faisant suivre une galerie de personnages assez intéressants, dont le major et le sergent, bien placés en 1663. Il rend d’ailleurs le major assez antipathique, tout en lui conférant un certain charisme.
Comme toujours dans une oeuvre de Delitte, il y a quelques scènes fortes et marquantes. Ici, il y a ce massacre de soldats anglais en 1643, par exemple. Nous avons aussi droit à de belles scènes maritimes, ce qui m’amène à vous parler du superbe graphisme de Delitte.
En effet, nous avons droit, là encore, à de très belles planches, et de magnifiques cases. L’artiste s’appuie autant sur les décors que sur les personnages. Je revois cette case avec la rivière et ses bords enneigés qui plantent l’atmosphère particulière de l’intrigue, et qui nous change de celle, oppressante, de la jungle de l’île de Java.
Delitte se permet de grandes cases pour qu’on puisse mieux admirer son travail et les petits détails qui donnent vie à son récit.

Le Boucher est une excellent conclusion. Quand vous aurez fini de lire ce récit et que vous vous serez remis du choc final, il vous tardera, comme à moi, de vite découvrir le prochain cycle !
En attendant, n’hésitez pas à vous procurer cet ouvrage !

 

Par BERTHOLD, le 9 juin 2015

Publicité