SANG DES PORPHYRE (LE)
Soizik

Fin du XVIIIème siècle, dans le Nord de la Bretagne.
Soizic est une belle jeune fille. Un jour, elle découvre sur une plage un cadavre rejeté par la mer. Au cou de cette noyée se trouve un joli pendentif. En voulant récupérer ce bijou, Soizik va faire connaissance, dans l’antre du Kornik, d’un jeune garçon, Gwémon. Celui-ci est le dernier survivant de la famille des Porphyre dont le père, le terrible Hyacinthe Porphyre, et deux de ses frères furent pendus comme naufrageurs et détrousseurs, et dont le domaine fut détruit par les villageois.
Mais, ce jour-là marque aussi le retour d’un autre fils Porphyre, Konan. Il vient juste de sortir du bagne de Toulon. Il y fut injustement condamné alors qu’il était un tout jeune enfant.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SANG DES PORPHYRE (LE) #1 – Soizik

Balac ! Voilà bien longtemps que je n’avais pas vu ce nom là. Balac, vous vous souvenez, c’est le scénariste du premier Sambre. Et Balac, c’est aussi l’autre nom qu’utilise le scénariste Yann, celui des Eternels, des Innommables, de Pin-Up, d’Odilon Verjus, etc… On sait donc que lorsqu’il signe du nom de Balac, nous avons droit à de belles épopées, de grandes histoires d’amour, de beaux drames et d’aventure.

C’est donc avec intêret que j’attendais de découvrir cette nouvelle série. Je ne suis vraiment pas déçu. J’ai beaucoup aimé. Déjà, le récit se situe en Bretagne, une des plus belles régions de France et de Navarre. La région se prête bien à cette ambiance qui découle peu à peu du livre. L’histoire démarre sur les chapeaux de roues tout en exposant les personnages et le contexte.

On est happé par la beauté des planches. Joël Parnotte offre aux lecteurs un superbe travail. Ses dessins sont magnifiques. Les couleurs contrastent entre les scènes de tempête et l’idylle naissante entre les deux jeunes gens. De même, elles sont lumineuses dans les scènes du village ou lors des retrouvailles entre les frères Porphyre et Soizic, comme elles s’assombrissent en annonçant les drames à venir (voir les dernières pages). Je ne connaissais pas le travail de Parnotte et j’avoue que je suis sidéré par son talent.
L’histoire me rappelle un de mes livre et film cultes : Moonfleet, de John Meade Falkner, cette histoire de contrebandiers en 1757 dans le village de Moonfleet et dont Fritz Lang a tiré un chef d’oeuvre cinématographique en 1955 avec Stewart Granger dans le rôle principal. L’ambiance dans Le sang des Porphyre est la même. 

Ce premier tome annonce donc une très belle série. Une aventure que je vous conseille fortement.

Par BERTHOLD, le 20 septembre 2006

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