SANG DU DRAGON (LE)
Au nom du père

Depuis qu’il a pu prendre possession sous leurs yeux de la pierre de Gaëldenn, Hannibal Meriadec a gagné la confiance de ses hommes, y compris ceux qui lui avaient désobéi croyant mettre la main plus vite sur le fameux trésor qui les fait avancer. Cette confiance sera tôt mise à rude épreuve, mais elle sera récompensée lorsque le pirate saura éviter la collision entre son bateau et le navire traqueur du comte de Cagliostro en glissant dans un sidh, un de ces mondes parallèles auquel on accède grâce à la magie de la pierre.

C’est que depuis de trop nombreuses années, Meriadec a le comte de Cagliostro à ses trousses. La haine que voue ce dernier au capitaine pirate trouve sa source dans un passé commun, quand Hannibal enfant, sur les conseils de sa mère, avait pris à l’homme le talisman qu’il portait autour du cou.

Malgré la menace de cette traque de tous les jours, Meriadec n’oublie pas son objectif désormais principal, la quête d’un élément bien plus précieux que le trésor qu’il dit convoiter : il est à la recherche de ce qu’on appelle le "sang du dragon", un élixir nécessaire au don d’immortalité qui se trouverait dans le village de Kergoss, dans le sidh nommé Gwherzen…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SANG DU DRAGON (LE) #3 – Au nom du père

Moins de magie dans ce tome que dans le précédent, mais ce qu’il faut de magie tout de même pour permettre à Hannibal Meriadec de mettre une fois de plus de la distance entre lui et le comte de Cagliostro. Le temps aussi pour nous autres lecteurs le temps de cet album d’avoir des explications sur ce qui fait courir les uns et les autres…

Le sang du dragon garde un très bon rythme et ne perd rien de ses atouts, tant narratifs que graphiques. Flashbacks colorisés différemment que scènes du présent, un visuel en double page et des vignettes en pleine largeur, un découpage bien conçu… Tout y est pour que ce nouveau volet de la série confirme la qualité de celle-ci.

L’alternance des situations du Meriadec capitaine avec celles où il était enfant est bonne, mais… à prendre du recul, on comprend peut-être un peu trop facilement, avant d’arriver à la toute dernière page, où le scénariste a voulu en venir. Et quand on en a la confirmation, on est partagé entre l’envie de dire que l’histoire a avancé… et l’envie de dire que certaines choses auraient pu être découvertes plus vite ! Cependant, c’est tout à l’honneur d’Istin de n’avoir pas manqué quand même de nous mettre sur une fausse piste en nous faisant entrer dans le confessionnal (tss-tss, vous verrez, vous verrez !)

Dans la plus pure lignée des quêtes fantastiques qui donnent au 9ème art une sacrée raison d’être, Le sang du dragon nous fait vivre une grande aventure entre historique et (surtout) légendaire. Les choses avancent, le "bout du tunnel" est de plus en plus proche, mais encore très risqué est le chemin du pirate Meriadec ; un chemin qu’il vaut donc mieux faire à ses côtés ! Peut-être pas jusqu’au bout de l’enfer où le suivraient ses hommes, mais au moins au bout de la série qu’on a hâte de pouvoir connaître dans sa totalité.
 

Par Sylvestre, le 13 juin 2007

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