SARAH
Les enfants de Salamanca
Sarah et son mari David se sont installés à Salamaca. Elle avait besoin d’oublier les traumatismes qu’elle avait subis par un sérial killer. Se remettant peu à peu, Sarah découvre que la ville est sans enfants… même l’école manque.
Dans sa cave, Sarah découvre un tunnel qui l’emmène chez ses voisins, où la curiosité la pousse. Elle y découvre une photo d’enfants de Salamanca. Intriguée, Sarah se rend à l’hôpital San Julian pour tenter d’en savoir un peu plus sur le passé de cette mystérieuse ville qu’est Salamanca…
Par aub, le 7 juin 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782800144078
Notre avis sur SARAH #2 – Les enfants de Salamanca
Pour le plaisir, mais aussi parce que le premier tome était paru il y a 2 ans, je me suis replongé dans le premier opus de Sarah, avant d’attaquer le tome 2. Bien m’en a pris car, dès les premières pages, j’ai immédiatement été happé par l’histoire, littéralement plongé dans l’horreur du scénario.
Christophe Bec, notre Stephen King français de la BD, nous offre un second opus exaltant. Les poings serrés lors de la lecture, les dents crissantes entre elles, la respiration accélérée, des gouttes de transpiration perlant sur le front… Mais non, n’exagérons rien, vous manqueriez de ne pas me croire…
Et pourtant, et pourtant …
Et pourtant, c’est à nouveau que le grand Christophe Bec nous sort un scénario formidable, avec des rebondissements totalement imprévus, des scènes d’action fatastiques, et par dessus tout, un suspense incroyable, défiant tout ce que vous avez pu lire jusqu’à présent.
Grâce à des dialogues et des situations tendues, grâce à des personnages attachants, grâce à des émotions largement ressenties à la lecture, grâce à un découpage précis et rythmé, grâce à des silences longs et prolongés, grâce à une narration précise et claire, Christophe Bec nous emmène à la frontière de l’horreur, réussissant à nous faire frissoner, à nous faire regretter d’avoir voulu tourner la page suivante.
Les illustrations de Stephano Raffaele sont précises et percutantes. Son travail s’est encore amélioré et, même si – de manière générale – ses planches manquent de détails, tout cela n’est fait que pour nous permettre d’avancer encore plus vite dans la lecture, au rythme d’un bon film d’épouvante.
Jusqu’où ira cette histoire ? Jusqu’où Christophe Bec va-t-il emmener ses personnages, mais aussi ses lecteurs ? Il ne nous reste plus qu’à espérer que nous n’attendrons pas trop longtemps…
Je ne vous ai pas encore convaincu ? Vous avez tort, on ne sait jamais ce que sa cave peut recéler…
Par AUB, le 7 juin 2010
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