SARIA
La fin d'un règne

La Luna a disparu, héritière des trois clefs qui ouvrent les portes sur les enfers, le paradis et le néant, elle est partie a la recherche des portes.Sa trace a été perdue après qu’elle soit entrée dans la Scuola Nera.
Pendant ce temps, un navire de la Dyle plane, menaçant au-dessus de la ville alors que le Doge sombre de plus en plus dans la démence.

Par olivier, le 25 novembre 2020

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Notre avis sur SARIA #3 – La fin d’un règne

 Nous voici de retour dans la cité des doges, Venise en des temps violents et troublés où le fantastique s’invite dans un récit baroque et éclatant.

En ces heures sombres pour la ville et ses habitants, le navire de la Dyle déclenche un terrible bombardement, détruisant au passage la Scuola Nera.
Au milieu des ruines, le Major Sirocco se rend à un mystérieux rendez-vous et il se retrouve face à une jeune femme qu’il ne reconnait pas, elle a beaucoup changé en traversant les enfers : Saria Asanti est de retour et elle a des comptes à régler, des alliances à nouer avant de prendre le pouvoir.
Alors qu’elle offre un récit de sa traversée des enfers et du combat qu’elle a mené face au gardien de la porte de l’Ange, les tourments qu’elle a affrontés et la terrible découverte sur la lignée des Asanti, les événements dramatiques se précipitent dans la ville.

Avec une dramaturgie parfaitement maitrisée, rythmée par la sombre folie des hommes emportés par la soif du pouvoir ou la volonté de rétablir une république juste, ce final éblouissant nous entraine à la frontière des vivants et des morts où les châtiments sont à la hauteur de la déraison des hommes.
Dans le lutte du bien et du mal, du soi ou du public, qui sortira vainqueur, …s’il y a un vainqueur.

Le somptueux dessin de Riccardo Fédérici sublime le récit en des planches où le regard se perd dans la richesse des décors et la finesse presque photographique des personnages.

Ce final est une apothéose flamboyante.

Par Olivier, le 25 novembre 2020

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