SAS
Le sabre de Bin-Laden
Alors que les tours jumelles du World Trade Center s’écroulent, l’Amérique et le monde entier retiennent leur souffle, d’autant plus que c’est un ressortissant américain, John Turner, qui en est le commenditaire. Cet homme qui a décidé de se venger de son pays à qui il avait tout donné, est même sur le point d’organiser un attentat encore plus fou…
Par aub, le 1 janvier 2001
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2723454908
Notre avis sur SAS #2 – Le sabre de Bin-Laden
A la couverture alléchante, ce deuxième tome de la série culte SAS est aussi prométeuse à l’extérieur qu’à l’intérieur. Nous retrouvons sans aucune censure tout le ton des romans de Gérard De Villiers, c’est à dire du sexe, de l’action, de la bagarre et des grands méchants. Pour moi, la recette marche aussi très bien en BD.
Ce ne sont pas moins de 7 scènes de jambes en l’air que nous rencontrons parmis les quelques 48 pages de l’album, alors inutile de dire que cette série s’adresse à un public adulte averti. Très sexuel donc et même très vulgaire, nous retrouvons parfaitement le ton de Gérard De Villiers.
Du côté du scénario, Martin Eden s’attaque à une histoire s’approchant de très prêt des attentats du 11 septembre. Sans s’attacher de trop près aux attentats en eux même, l’auteur nous emmène dans les méandres de la politique, qu’elles soient américaines, internationales ou encore venant directement du Moyen Orient. Sans pour autant être un reflet parfait de la réalité, il n’en est pas moins que l’histoire s’y confond tout de même régulièrement, et que l’on est très vite pris dans le tourbillons des magouilles et des complots. Sans avoir une histoire très compliqué, il faut tout de même bien tout lire et bien suivre la chronologie, car très vite on peut perdre le fil et le sens du récit, en effet de nombreux flash back parsemment les pages.
Du côté du dessin, César, s’en sort plutôt bien, avec des dessin bien évidemment très réalistes, il y a dans le trait beaucoup de rythme. Je regrette tout de même quelques disproportion dans les personnages, je trouve parfois la tête un peu trop grosse, et les corps trop petits, mais c’est peut être mon oeil critique qui me fait dire ça… En tout cas rien de bien grave.
L’ensemble se lit donc très bien, même si ce n’est pas une très grande BD, je suis certain qu’elle trouvera très bien sa place aux côtés des romans dans un relais presse dans une gare.
Par AUB, le 6 janvier 2007
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