SASMIRA
L'appel (NE)
Depuis que Stanislas a rencontré cette vielle dame qui avant de mourir dans ses bras lui à remis une bague ornée d’un scarabée d’or, il est plus que distrait et ne prête quasiment plus attention à Bertille, sa fiancée. Stan est comme ailleurs, pourtant Bertille ne manque pas de charme et aime sincèrement son amant. Le pianiste est hanté par le regard d’une autre, une femme dont il ne connait pas le nom et qu’il à simplement vu sur une photographie jaunie par le temps trouvée dans les poches de la vielle dame…
Par melville, le 15 août 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782723465861
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Notre avis sur SASMIRA #1 – L’appel (NE)
La première édition de L’Appel, premier volet de la série Sasmira est paru chez Les Humanoïdes Associés en septembre 1997. Près de quatorze ans et la présente réédition parue chez Glénat en décembre 2008 plus tard, la sortie d’un deuxième tome est annoncé pour la fin novembre de cette année (information reprise à la date de publication de cette chronique sur le site officiel des éditions Glénat). Et si j’écris aujourd’hui cet article c’est essentiellement pour deux raisons qui au final se fondent en une seule. Mon souhait est de faire part de mon enthousiasme immodéré pour ce chef-d’œuvre et par la même occasion de réagir à l’amertume et l’aigreur qui semble animer certain lecteurs. Je conçois aisément que quatorze ans d’attente jalonnés de quelques faux espoirs peuvent faire naître une certaine déception, mais cela s’arrête bien là ! Au regard de cette très grande bande dessinée tout sentiment négatif s’estompe et laisse place à l’espoir timide d’avoir la chance un jour de connaître la suite de l’histoire. Ce premier tome est tellement riche, tellement généreux, tellement superbe, qu’il s’en suffirait presque à lui-même…
Dans Sasmira on perçoit l’influence du premier cycle de Balade au Bout du Monde que Laurent Vicomte a réalisé avec Pierre Makyo au scénario (Glénat). On y retrouve peut-être avec plus de force encore le lyrisme qui embrase et consume les personnages. Dans le romantisme littéraire de Vicomte, le fantastique devient magie et mystère aussi envoûtants qu’inquiétants. De la plume et du crayon de l’auteur émanent une sensibilité passionnelle et mélancolique qui nous emporte. Mais c’est avec une grande pudeur que Laurent Vicomte met en scène son récit, retenue qui exalte les sentiments, leur donne vie. Superbe !
Sasmira est également un chef-d’œuvre (je le redis, ça ne peu pas faire de mal) de narration d’un point de vue du scénario comme du dessin ! J’aurais l’occasion d’y revenir dans la chronique consacrée au tome 2.
Sasmira est une très grande bande dessinée. Un incontournable qui ne peut que trouver une place au palmarès de tous les bédéphiles.
Il est à noter également que la présente édition comporte un cahier graphique où l’on peut admirer tout le travail de dessinateur de Laurent Vicomte. Et ne serait-ce que pour cela le détour en vaut la peine.
Par melville, le 15 août 2011