SATORI
Tome 1

Les discussions allaient bon train autour de la dépouille du défunt Morihei Ueshiba. Ses disciples allaient-ils devoir accepter de voir travesti l’art martial qu’il avait inventé, l’aïkido, pour qu’il lui survive, pluriel, adapté aux régions où il allait être enseigné ?

Morihei Ueshiba avait fini par se faire appeler « Le Dieu des arts martiaux ». Pas étonnant, lorsqu’on voit comment son art a marqué l’histoire du Japon ! C’est cette fabuleuse histoire qui vous est contée dans Satori ; à travers la vie de Morihiro Saïto, qui fut sans doute le plus brillant des élèves d’Ueshiba…
 

Par sylvestre, le 24 décembre 2009

Notre avis sur SATORI #1 – Tome 1

Le cahier bonus que l’on trouve à la fin de ce tome 1 vient étayer l’ambition de cette série Satori dont l’objectif est de nous conter la fabuleuse histoire d’un art martial : l’aïkido. Ce supplément vient en effet garantir une certaine qualité, montrant que les auteurs se sont documentés avant de se lancer dans la réalisation de cette série pour ajouter à leur projet une portée documentaire et culturelle quand ils auraient pu se contenter de nous raconter de simples belles histoires japonisantes.

Nico est le scénariste, et Klem signe les dessins. Tous deux sont Européens. Pas Japonais. Cette précision est importante, et vous en conviendrez, tant cette bande dessinée saura vous bluffer par la qualité de son résultat ! Le scénario y est en effet ambitieux, s’attaquant à un sujet à ne pas traiter n’importe comment pour le respecter, et le dessin, variant d’un trait dynamique accompagnant les scènes d’actions à un style beaucoup plus contemplatif lorsqu’il s’agit de représenter des plans fixes, sait rappeler sinon concurrencer celui de mangakas parmi les plus talentueux.

Satori est donc une série à accueillir avec les applaudissements qu’elle mérite. Si les atouts de ce tome 1 ouvrant un premier cycle prévu en deux volumes se maintiennent, on peut d’ores et déjà se risquer à prédire un bel avenir à cette bande dessinée et à ses auteurs !

Bravo.
 

Par Sylvestre, le 24 décembre 2009

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