SATSUMA
L'honneur de ses samouraîs
les hommes du Shogun essayent par tous les moyens de ruiner le fief de Satsuma, n’hésitant pas pour cela à violer des filles du villages et faire accuser ceux de Satsuma.
De plus, l’arrivée de prostituées qui sont envoyées par le shogunat n’arrangent pas les tensions : il arrive que dans un foyer, il y ait une femme pour quinze hommes !
Cela risque d’amener des nouveaux conflits.
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2847899413
Notre avis sur SATSUMA #6 – L’honneur de ses samouraîs
Ce sixième tome est le dernier de cette excellente série.
Hirata annonce à la fin du livre : "fin de la première partie"(cela date de 1982) et depuis, il n’a pas eu le temps de nous conter de nouvelles histoires sur les samouraîs de Satsuma. C’est bien dommage.
Comme on peut le voir dans l’épilogue, c’est pour un devoir de mémoire que Hirata a narré ces histoires : ces samouraîs qui ont connu le déshonneur, l’humiliation, qui sont mort à la tâche en étant de simples manoeuvres.
Aujourd’hui, le Japon reconnait ces samouraîs. En 1971 ; les département de Gifu et Kagoshima se sont jumelés en mémoire des travaux d’aménagements de l’ère Hôreki. Des fêtes sont organisées.En mai 2004, une grande fête a eu lieu pour le 250 ème anniversaire des travaux qui furent entamé par ceux de Satsuma.
ce sixième tome met l’accent plus sur les femmes qui ont cotoyé ces samouraîs. Des épisodes dont la tension est lié au sexe et à la mort. A l’honneur et au désonnheur.
Des passages sont assez durs et violents : un samouraî se fait émasculer par ses camarades, des scènes de sexes assez éprouvantes, humiliantes. Des hommes qui deviennent des bêtes un instant.
Ce n’est pas pour rien que la mention "pour public averti" apparait sur la couverture.
A noter le superbe travail sur les onomatopées d’Hiroshi Hirata. Et sa calligraphie. Magnifique. Comme ces planches en noir et blanc.
Une fresque historique à découvrir en 6 volumes.
SATSUMA GISHIDEN c HIROSHI HIRATA 1981/publié au Japon par Nihonbungeisha Tokyo.
Par BERTHOLD, le 5 décembre 2005
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