SAVAGE DRAGON
Un nouveau départ

(Savage Dragon 193 à 198)
Maintenant que Dragon est en prison, c’est son fils Malcolm qui doit assurer son rôle de protecteur, tout en essayant de mener ses études au lycée le mieux possible. Mais la ville est sans cesse victime d’attaques de super-vilains et Malcolm est sollicité de tous les côtés…

Par fredgri, le 2 mars 2022

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Notre avis sur SAVAGE DRAGON #1 – Un nouveau départ

Les Editions Black & White retentent l’aventure Savage Dragon, après Sémic et Delcourt. Mais plutôt que de commencer depuis le début, ils optent pour un démarrage au moment ou le fils de Dragon prend la relève de son père et devient ainsi le nouveau héros de la série. C’est une idée qui se défend et il faut bien reconnaître que l’éditeur accompagne son volume d’un rédactionnel plutôt bien pensé, qui fait le point sur la série et introduit chaque épisode, histoire d’aider le lecteur qui découvre la série avec cet album !
On n’est donc pas réellement perdu en se lançant dans ces planches. On découvre un jeune héros qui doit arriver à concilier à la fois sa vie de lycéen, de justicier et bientôt son couple. On sent néanmoins qu’il y a tout de même beaucoup de choses qui se sont déroulées depuis le début, et même s’il s’agit d’un "nouveau départ" il reste important d’avoir des explications pour accompagner cette lecture !

Savage Dragon, c’est l’une des plus vieilles séries d’Image, créée en 1992 par Erik Larsen quand avec ses camarades ils lancent leur boite d’édition indépendante des Big Two (Marvel et DC). La particularité de Dragon, c’est que Larsen reste, depuis le début, le seul maître à bord, assurant les scénarios, les dessins et l’encrage de tous les épisodes. Un véritable exploit qui lui permet surtout de développer un univers assez complet au fil des ans, riche en personnages, en sous-intrigues !
Toutefois, quand on parcourt ce volume, on se rend aussi compte que même s’il y a beaucoup d’éléments, la trame reste assez basique, un monstre arrive, casse des murs, Malcolm arrive, baston et s’en sort avec quelques bleus. Un schéma qui se répète encore et encore, tandis que Larsen se penche vaguement sur le quotidien de son personnage. Bon il ne s’agit que d’un volume, on se doute qu’il s’inscrit dans un ensemble plus complexe, plus fouillé, qu’il faudra attendre la suite pour mieux apprécier… Certainement…

En attendant, l’initiative est vraiment à soutenir, car Savage Dragon mérite amplement d’avoir sa chance en France, pour s’installer, donner le temps aux lecteurs de mieux la découvrir !

Par FredGri, le 2 mars 2022

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