SCALPED
The gravel in your dust
(Scalped 19 à 24)
La mort de Gina résonne encore dans toute la réserve, et plus particulièrement pour Dash et Red Crow. Ce dernier doit justement faire face à un autre problème qui commence à lui peser. Il a fait appel, il y a quelques mois, au gang de Johnny Tongue pour l’aider à financer son casino, mais voilà il doit maintenant rendre des compte à Tongue et plus particulièrement à son homme de main, Mister Brass qui se croit tout permis, qui tue, qui viole en toute impunité.
Pendant ce temps Dash vit passionément sa liaison avec Carol, la fille de Red Crow, mais tout ces emmerdes, cette tension, ces secrets finissent par le faire sombrer petit à petit dans la drogue, va-t il continuer à garder le contrôle ?
Par fredgri, le 12 août 2009
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Scénariste :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9781401221799
Notre avis sur SCALPED #4 – The gravel in your dust
Voilà, je suis sur que vous ne lisez pas cette fantastique série noire, c’est le cas de le dire, même si tout se passe dans une réserve, au milieu des indiens, de leur règles, de leur style de vie. Dès les premières pages nous entrons dans un tourbillon de violence, de crasse ou chaque personnage doit se démener pour à la fois gérer sa vie, les tournants qu’elle prend, mais aussi cet héritage desillusionné qui leur pèse sur la tête.
L’écriture de Aaron est remarquable, il joue avec le temps, les souvenirs, nous fait découvrir chaque personnages par le biais de ses secrets, de flash back, de cette mémoire qu’on aimerait bien laisser enfouie, celle qu’il ne faut révéler à personne mais qui vous hante jusqu’à la fin. Que ce soit Carol, Dash ou Red Crow, ils doivent maintenant composer avec le temps présent même si cela signifie que le passé ne partira jamais. En fin de compte l’intrigue principale n’avance pas beaucoup, mais, comme le souligne Ed Brubaker dans son intro, ce qui compte dans un bonne série noire c’est davantage l’ambiance, la matière palpable qui entoure chaque protagoniste, qui le fait marcher le dos vouté sous la pluie, qui lui fait marmoner de vieux dialogues en sourdine. tandis que l’histoire avance lentement nous entrons, chaque nouvelle page, davantage dans cet univers sombre et desepéré. D’autant qu’encore une fois les dessins de R. M. Guéra sont parfaits, complètement en osmose avec le ton du scénario, c’est magnifique.
Une série, donc, incroyable et passionnante que je vous conseille très vivement de découvrir sans plus attendre. Je ne sais pas si un éditeur est intéréssé pour la traduire en France mais en attendant chaque tome qui se rajoute en vo est une véritable perle.
Par FredGri, le 12 août 2009
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