SCALPED
The Gnawing
(Scalped 30 à 34)
Les choses s’accélèrent pour la réserve. Que ce soit Jimmy Tongue et son gang qui décident de venir "en ville" pour se venger et tabasser Red Crow, que ce soit l’agent Nitz qui veut absolument régler son compte, aussi, au chef de la réserve, ou encore Bad Horse qui sent que tout ça lui échappe. Il va falloir agir, sinon, Dashiell et Lincoln vont voir tout ce qui les entoure s’effondrer !
Par fredgri, le 6 juin 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9781401227173
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Notre avis sur SCALPED #6 – The Gnawing
Depuis le temps qu’on l’attendait, ce nouveau volume. Le voilà enfin… Et quel numéro !
Aaron conclue un certain nombre de subplot avec ce sixième opus, sans toutefois fermer l’intrigue, bien au contraire. C’est surtout l’occasion de ne plus trop s’appesantir sur des micro intrigue qui, finalement, n’a pas forcément de raison de s’étirer à l’infini. Néanmoins, il pousse aussi ses protagonistes dans leurs derniers retranchements, là ou ils vont devoir prendre les armes, quitte à dépasser le point de non retour. Résultat, on a un album particulièrement violent et marqué par l’amertume et la rage. Une rage qui s’immisce partout, qui éclate pratiquement dès les premières pages.
Scalped est et reste une série complètement atypique. Les personnages ne sont ni bons ni mauvais, ils survivent et sont prêts à tout pour ne pas sombrer avec le reste du monde en déperdition. On les sent hantés par cet héritage, par cette désillusion qui habite le peuple indien parqué dans des réserve, qui doit tenter de garder le peu qui lui reste de cette fierté ancestrale.
Le scénario est plus linéaire que d’habitude, moins enclin à jouer avec les flash-back. De plus, encore une fois, on a vraiment le sentiment que Aaron veut conclure des éléments pour passer à autre chose, et donc que ce volume est peut-être plus un album de transition, même s’il contient des moments extrêmement forts et poignants. Mais on passe à autre chose, c’est très clair, et pour cela on fait table rase ! Graphiquement, on a Guéra tout seul, un vrai bonheur. Son trait est, malgré tout, moins précis, il fourmille moins de détails. Du coup, il laisse une certaine impression fade. Bon, n’exagérons pas, cela reste d’un niveau exceptionnel, bien au dessus de la plupart des séries en court actuellement.
Scalped continue d’être passionnant. L’une des meilleures séries actuelles, sans aucun doute. Si vous aimez les héros ambigus, si vous recherchez des séries qui repoussent les limites, alors Scalped est fait pour vous !
Par FredGri, le 6 juin 2010
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