SCALPED
You gotta sin to get saved
(Scalped 43 à 49)
Le shériff Karnow, l’agent Baylis Nitz, ces deux hommes ont certainement besoin d’être remis à leur place, de sombrer une bonne fois pour toute, histoire de retrouver un semblant d’humanité. Mais tandis que le premier se laisse entraîner dans une spirale descendante le second va bruler pour mieux renaître de ses cendres, encore plus amer qu’avant !!!
Quand à Bad Horse, sa situation, elle aussi, se complique. D’un côté Red Crow semble intensifier sa confiance en lui, sous-entendant même qu’il pourrait éventuellement devenir son successeur ! Du coup, l’agent double se pose des question sur son avenir, quel choix faire ?
Par fredgri, le 14 janvier 2012
-
Scénariste :
-
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9781401232887
Notre avis sur SCALPED #8 – You gotta sin to get saved
Un huitième volume qui voit la tenson grimper d’un cran. Aaron continue d’explorer et suivre toutes les pistes qui se présentent, amenant ainsi les destins des uns et des autres à se croiser, tissant une intrigue générale très complexe qui semble toute prête à exploser. Les cartes se redistribuent lentement, les regards se croisent, on demande allégeances, on demande de prendre des décisions car cela commence à se précipiter dangereusement de tout les côtés ! Que ce soit Red Crow qui voit son autorité remise en question par les anciens, voir même par ses propres hommes. Que ce soit Bad Horse qui doit choisir son camps, quitte d’une part à trahir ses amis ou devoir mettre sa rage contre le meurtre de sa mère de côté…
On est définitivement dans l’une des meilleures séries US du moment, non seulement parce que l’écriture de Aaron est d’une incroyable justesse, sans absolument aucune concession, tout en étant d’une rare subtilité (les deux premières histoires en sont le parfait exemple). Il n’hésite pas à bousculer très loin ses personnages tout en gardant avant tout l’intrigue général au premier plan. C’est juste qu’il ne se gène pas pour digresser quand c’est nécessaire (il faut juste bien garder en tête que rien n’est gratuit ni inutile dans cette série !).
Ensuite, graphiquement c’est généralement de l’excellent boulot. je découvre Jason LaTour avec son histoire, son trait rappelle l’école de John Paul Leon, par exemple, c’est fras mais ultra expressif et avant tout c’est très beau. Pareil pour les planches de Davide Furno… Et que dire de plus de R.M. Guéra ? Si ce n’est que ces épisodes sont absolument sublimes. tant sur le plan de la construction que sur les atmosphères.
Maintenant que Scalped est traduit, c’est le bon moment pour découvrir tout ça sans plus attendre !
Par FredGri, le 14 janvier 2012