SCOTT PILGRIM
Precious Little Life
Scott Pilgrim est un gars assez cool, il joue de la guitare dans un groupe, il est sympa, il sort avec une lycéenne, est entre deux boulots. Tout roule quoi ! Puis, un jour il commence à rêver de cette fille sur ses roller. Il ne la connait pas, mais déjà elle le fascine. Il finit par la croiser pour de vrai, elle s’appelle Ramona Flowers et c’est tout de suite le gros coup de foudre…
Par fredgri, le 4 avril 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782811203238
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Notre avis sur SCOTT PILGRIM #1 – Precious Little Life
Vous savez, dans la BD, dans n’importe quel art en fait, il faut toujours prendre du recul par rapport aux enthousiasmes qui entourent tel ou tel album. Je ne dis pas que c’est souvent assez surestimé, mais globalement si quand même. De plus, ça formate un peu la lecture avant même de lire le dit album. Et c’est exactement le phénomène qui s’est présenté quand j’ai ouvert ce premier volume. J’ai entendu des louanges toutes plus délirantes possible sur ce fameux Scott Pilgrim "La BD la plus cool de la planète", "le truc le plus génial qui puisse arriver à la BD depuis des décennies" etc. Je pense que si vous voulez ressentir tout ça il va certainement vous falloir aller plus loin que ce premier tome qui est davantage une mise en place qu’autre chose.
Certes, ce petit gars de 23 ans est sympa, il traîne sa nonchalance de long en large dans ces planches. C’est très agréable à lire et on dévore en 30 mn l’ensemble de ces 150 pages. Mais ça ne casse pas trois pattes à un canard, il n’y a absolument rien de transcendant dans cette histoire d’amourette post ado. Alors oui, en effet ils portent des fringues cool, ils jouent de la musique qui déménage, Ramona a ce qu’il fat de décalé pour à la fois intriguer et séduire, puis la scène finale permet de rebondir sur un autre ton (même si ça arrive un peu comme un cheveux dans la soupe), c’est vrai, malgré tout, à cette première lecture on ne peut s’empêcher de se dire que c’est tout de même beaucoup de foin pour pas grand chose (effet amplifié par le fait qu’un projet de film se tourne autour de Scott… Alors, évidemment…), d’autant que le graphisme est un peu réduit au minimum, qu’ils donnent tous l’impression d’avoir 12 ans, qu’il n’y a pas vraiment d’inventivité dans la mise en scène etc.
Donc, lisez ce premier volume, vous passerez un bon moment, mais n’allez pas vous mettre en tête que c’est la BD qui va révolutionner votre vie, ça n’est pas le but et surtout, vous passerez à côté d’une simple lecture décontractée !!!
Par FredGri, le 4 avril 2010
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