SECRET DE LA BÊTE DU GÉVAUDAN (LE)
Tome 1
Le Gévaudan. Une région où la vie, dédiée à l’agriculture, est dure et où l’on parle peu. Un pays beau et sauvage. Mais sa tranquillité fait place à la peur et à l’horreur à partir de l’été 1764. C’est à ce moment là que la Bête frappe et tue pour la première fois. Durant quatre longues années, l’effroi va dominer la région, le monstre faisant près de 200 morts ou blessés, essentiellement des femmes et des enfants.
Par legoffe, le 30 novembre 2020
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782746823792
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Notre avis sur SECRET DE LA BÊTE DU GÉVAUDAN (LE) #1 – Tome 1
Le journaliste Jean-Claude Bourret aime les mystères. Connu pour être un ancien présentateur de journaux télévisés, il s’est fait aussi un nom dans l’ufologie. Pour l’affaire de la Bête du Gévaudan, outre son attirance pour l’inexplicable, il a aussi été motivé par le fait que l’histoire se déroulait dans la région dont il est originaire.
L’auteur a donc regroupé les informations sur les innombrables attaques de la Bête, annonçant qu’il détient la vérité. C’est, en tout cas, ce qu’indique la dernière de couverture.
La Bête du Gévaudan est un sujet qui n’a plus quitté le paysage français depuis 1764 et qui déjà fait couler beaucoup d’encre. Il faut dire que le sujet a de quoi intriguer et passionner.
Jean-Claude Bourret développe l’histoire sur deux volumes. Pour l’heure, il n’est pas encore question d’étayer ses théories. Il s’arrête aux faits, tels qu’il a pu les retrouver dans les différentes archives disponibles.
Les scènes d’attaques se multiplient au fil des pages, mises en scènes afin de dresser un inventaire terrifiant, mais qui soit le plus réaliste possible. Nous assistons aussi aux réactions des autorités, locales d’abord, avant que le Roi lui-même ne décide de s’en mêler.
On sent que la documentation est sérieuse et assez complète. Revers de la médaille, à trop être factuel, l’émotion et la dramaturgie font un peu défaut à la BD.
Les dessins, eux, ne sont pas désagréables, mais leur qualité n’est pas constante et ils pèchent par un manque de relief.
C’est en tout cas une échappée dans le Gévaudan qui a le mérite de nous faire mieux découvrir cette terrible histoire et dont on se demande quelles seront les conclusions du journaliste, qui seront révélées dans le prochain volume.
Par Legoffe, le 30 novembre 2020
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