SEGMENTS
Lexipolis

XXVIIIe siècle de l’ère galactique.
Les hommes ont été regroupés sur des planètes par type de fonctions : spiritualité (Psyche), Créativité (Muse), Ordre (Lexipolis), Travail (Stakan), Guerre (Neo-Sparte), Jouissance (Voluptide) et Echange(Mercante).
Ce sont les travaux du psychiatre Carl G.Jung qui ont permis de résoudre les problèmes, de mettre un terme aux conflits humains. Tout cela en se basant sur un regroupement des gens en se fondant sur des valeurs identiques.
Mais tout ne fonctionne pas comme cela devrait : une étrange épidémie de stérilité inquiète les dirigeants des divers Segments.
Loth Lungren vient d’avoir ses 21 ans et a donc reçu son affectation pour Néo-Sparte : son dossier avait été truqué par les examinateurs lors du test de ses 7 ans. Mais voilà, Loth a raté de peu le départ de la navette. En se rendant au poste de police, pour trouver une solution, il est arrêté pour excès de vitesse et outrage envers les officiers de l’ordre.
Lors de son procès où il est condamné à 40 ans de relégation génétique, il croise le chemin d’une autre prévenu, Jezréel Seth qui a refusé de participer à une orgie, de prendre de la drogue et a été condamné à 2 ans de prostitution sur Sodoma.
Détenus ensembles, ils décident de s’évader et de rejoindre un groupe de sans-couleurs sur Lexipolis …

 

Par berthold, le 27 octobre 2011

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2 avis sur SEGMENTS #1 – Lexipolis

Segments est une nouvelle série de science-fiction qui démarre très fort avec ce tome 1.

Lorsque j’ai commencé à préparer ma fiche sur Segments, dans la case scénariste, j’ai commencé à écrire Alejandro Jodorowsky. Oui, au début de ma lecture, je croyais que l’auteur de l’Incal avait retrouvé son complice de La caste des Méta-Barons, Juan Gimenez, pour se lancer dans une nouvelle saga de space-opera.
Et pourtant, l’auteur de cette série n’est autre que Richard Malka, l’avocat qui s’est lancé dans la bande dessinée et qui a déjà à son actif des séries comme L’Ordre de Cicéron ou Section financière, entre autres.

Je suis bien surpris par le style de Malka avec ce récit. L’histoire a un schéma bien précis, des idées bien avancées et cela peut paraître fort plausible. D’ailleurs, de nos jours, en France, ne fait-on pas déjà faire à l’école des tests d’évaluation aux enfants dès leur plus jeune âge ?
Ici, les être humains, après ce test, savent déjà où ils seront dirigés lorsqu’ils atteindront leur 21ème anniversaire. Le libre arbitre n’existe plus. Et si cela arrive, comme la belle Jezréel Seth, cela attire les ennuis.
Le scénariste influe un excellent suspense dans ce tome avec la fuite des deux jeunes gens, tout comme il pose des éléments qui entraînent les lecteurs à se poser des questions. Regardez donc comment il arrive à nous intriguer lorsque nous voyons ces gens s’inquiéter en voyant la photo de Jezréel et Loth. Qui des deux les effrait le plus ?
Le style de cette saga me rappelle aussi un peu l’ambiance du film L’âge de Cristal de Michael Anderson, datant de 1976.

Juan Gimenez est l’artiste qu’il faut pour des le sagas de space-opera, de science-fiction ! Encore une fois, il nous enchante avec ses planches en couleurs directes, où il nous donne l’impression d’être vraiment dans l’espace ou sur une des planètes de cet univers. Il a le talent pour mettre ne avant ses personnages et en créant de magnifiques vaisseaux spatiaux.

Segments tome 1 est un très belle surprise. Cette série va sûrement être l’un des chefs d’oeuvre dans le genre. En attendant, Richard Malka montre qu’il peut écrire autre chose que des séries genre thriller ou politique, tout en nous surprenant et Juan Gimenez prouve qu’il est l’un des maîtres dans sa catégorie.
D’entrée, nous sommes accros ! Une oeuvre à ne pas manquer, sous aucun prétexte !

 

Par BERTHOLD, le 13 novembre 2011

Segments est récit de genre, une série B « à l’ancienne » inspirée de la SF des années 80, mais Segments c’est aussi et surtout une très riche idée de départ : celle d’une humanité segmentée et formatée par un groupuscule de sur-êtres immortels… Simple en apparence, ce concept est pleinement exploité par Richard Malka et permet, comme dans tous bons scénarios de genre, d’aborder en fond une question sociale. Et enfin Segments c’est aussi l’occasion de retrouver Juan Gimenez en pleine forme. Son dessin aux accents baroques termine d’emporter même les plus réticents dans celle folle aventure.

Une vraie bonne surprise !

Par melville, le 16 décembre 2011

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