SEMAINE SUR DEUX (UNE)
Je suis ton père

Il est célibataire, mais une semaine sur deux il reçoit sa fillette de 8 ans. Il s’appelle "Papa", elle s’appelle "Maé" ou encore "Doudou", selon les moments. Évidemment, ils s’aiment plus que tout, se font des petits câlins, vont au McDo, ils discutent, regardent des films ensemble, et progressivement, au fil des questions il découvre que c’est une grande maintenant et que peut-être, en fin de compte, lui même ne serait pas si grand que ça dans sa tête…

Par fredgri, le 16 novembre 2016

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Notre avis sur SEMAINE SUR DEUX (UNE) #2 – Je suis ton père

Avec ce deuxième volume, nous retrouvons donc Pacco dans le rôle du père qui raconte son expérience de vie avec sa puce qu’il a, comme il est précisé dans le titre, une semaine sur deux et la moitié des vacances ! Comme dans le premier volume, c’est drôle, touchant et tellement vrai que n’importe quel lecteur qui vit ou a vécu cette expérience ne peut que se retrouver dans ce portrait si authentique.

Car ces planches sentent le vécu, les réflexions de la petites, ses questions, sa façon de jouer sur l’affection de son père, ou encore le comportement de ce dernier qui a progressivement changé de statut auprès de ses potes pour devenir "le pote qui a un gamin". Ce qui lui confère une sorte d’autorité, un savoir faire qu’il peut parfois étaler outre mesure au grès de ses pots et autres activités d’adultes…

Bien sur, les caractérisations sont quelque peu forcées (mais pas tant qu’on pourrait l’imaginer, certainement !), le père devenant une sorte d’adolescent retardé qui semble avoir du mal à grandir, mais je trouve en contre partie que la relation entre les deux nous renvoie très intelligemment à la place de l’enfant dans la vie d’un adulte, tant matériellement que sur le plan de l’émotion (la séquence ou il s’imagine sa fille plus tard est à la fois hilarante et très révélatrice !)

Donc même si cette série se contente de reproduire la même recette mille et une fois éprouvée des "BDs blog qui raconte la vie entre un parent et son enfant", on ne peut que se reconnaître dans ces échanges si réalistes.
Bravo à l’auteur…
Vivement l’adolescence !!!

Par FredGri, le 16 novembre 2016

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