SENSEI
Dragon blanc

Un épisode qui dévoile un grand pan de l’histoire et révèle les origines princières de Yukio. Di giorgio n’en finit pas de nous surprendre avec son personnage, superbe guerrière qui maitrise parfaitement les arts guerriers du samouraï.
Fille d’un grand seigneur de la province de Yamato, Yukio ne pense qu’à l’étude, négligeant tout ce qui fait les distractions des jeune gens de son âge. Elle excelle dans tous les arts culturels avec une soif d’apprendre qui ne le cède que devant son perfectionnisme dans l’art du buschido.
Son père et ses précepteurs désespèrent de la voir découvrir autre chose que ses livres et l’art du combat, elle néglige même de se rendre à sa propre fête d’anniversaire tellement accaparée par ses enluminures.
Ils trouvent alors un stratagème pour l’envoyer à l’autre bout du pays où un serviteur lettré, se faisant passer pour un fils de Prince sera chargé de la distraire et de lui faire découvrir le monde.

Yukio, un personnage qui prend de plus en plus de consistance et de profondeur. Di Giorgio nous fait découvrir la jeune guerrière qui est intervenue dans l’épisode précédent pour sauver les deux jeunes amants sous un jour totalement inattendu. Une jeune femme que rien ne prédispose à l’aventure, bien qu’elle ait reçu un solide entrainement guerrier, se retrouve seule, en milieu hostile, prête à en découdre avec une dangereuse bande de mercenaires.
Un scénario prenant, superbement équilibré, qui ne laisse aucun temps mort au lecteur. L’histoire avance aussi souplement que peut l’être Yukio dans ses combats car, si elle maitrise le souffle sauvage dans ses combats, Di giorgio le maitrise, lui, dans son écriture.

Magnifiquement servi par le dessin et la mise en scène de Vax, qui apporte au récit une fougue et un dynamisme rehaussés d’une touche de sensualité, c’est avec impatience que nous attendons le troisième et dernier tome de cette série de l’univers Samuraï qui promet encore de bien palpitantes révélations sur ce qui a pu transformer Yukio en deux mois.

Par Olivier, le 1 novembre 2015