SEPT
Sept psychopathes
Londres, octobre 1941, au quartier général du Special Operations Executive.
Le bureau du Colonel Thompson reçoit une lettre provenant d’un asile psychiatrique, dans laquelle une personne affirme savoir comment gagner la guerre. Le Colonel Thompson va donc voir ses supérieurs qui lui rient au nez. Finalement, le colonel ira donc seul voir ce Joshua Goldschmidt pour parler de son plan. Ce dernier lui propose de monter une équipe pour aller assassiner Hitler. Pour cela, il faut être sept. Et ces sept tueurs seront choisis parmi les "fous", les "psychopathes" et les "déviants".
Le Colonel Thompson n’est pas très enthousiaste au départ, puis finalement se laisse embarquer dans l’aventure. De plus, Winston Churchill a donné son accord pour cette mission.
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756002934
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2 avis sur SEPT #1 – Sept psychopathes
Sept !
Si je vous donne ce chiffre, et si je vous parle d’une mission ou des histoires où l’on embauche des hommes pour défendre un village par exemple, de suite vous pensez aux 7 mercenaires, le film de John Sturges avec Steve McQueen, Charles Bronson, James Coburn entre autres, ou à l’original, les 7 samouraïs, d’ Akira Hurosawa avec Toshiro Mifune.
L’idée a germé en la personne du scénariste d’ Arthur, de Black Mary : Mafia Story : David Chauvel. Il y aura donc 7 scénaristes : Vehlmann, Morvan, Chauvel, Le Galli, Gabella, Bertho et Ayrolles ; et 7 dessinateurs venus des 4 coins du globe : Sean Philips, Lereculey, Tim McBurnie, Manapul, Critone, Tandiang et Hikaru. Et ce seront 7 récits complets dans des univers différents.
Mai 2007 sort le premier volume : Sept psychopathes de Vehlmann, l’auteur du Marquis d’Anaon, IAN, Green Manor, Seuls, La nuit d l’ Inca, Les cinq conteurs de Bagdad entre autres et accompagné au dessin par le britannique Sean philips, connu pour ses travaux sur Hellblazer (chez DC Vertigo), sur Criminal avec Ed Brubaker, Marvel Zombie avec Kirkman ou sur X–Men. Son dessin est parfait pour ce type de récit, son style donne une ambiance particulière à cette aventure. C’est une approche assez spéciale du film de commando dans lequel un groupe doit effectuer une mission suicide.
Si, par exemple, dans les Douze salopards, certains des personnages avait un bon grain (je pense aux rôles de Telly Savalas ou Donald Sutherland), ici, dans 7 psychopathes, c’est la crème de la folie ! Ils sont tous aussi tarés et (je ne rentre pas dans les détails pour ne pas dévoiler le dénouement) leurs relations risquent de faire des étincelles.
Fabien Vehlmann a réussi un très bon thriller, un très bon récit de "commando". La mission qu’il a imaginée est vraiment impossible et suicidaire. Et pourtant…
Ce premier opus est des meilleurs. Il ouvre une belle collection nommée Sept. Le prochain opus sortira en septembre 2007 et se nommera Sept voleurs, signé David Chauvel et Jérome Lereculey.
Une affaire à suivre donc…
Par BERTHOLD, le 25 mai 2007
Lorsque je me suis plongé dans cet album, j’ai d’abord été surpris par le graphisme, assez proche des comics. Ce n’est pas si courant dans la production hexagonale. Un choix stylistique qui colle en fait très bien à ce livre qui est d’abord un récit d’action.
Globalement, l’histoire se lit bien. Le récit est fluide et le déroulement inattendu. De ce côté-là, les auteurs ont réussi leur coup, surprenant sans cesse le lecteur. L’humour n’est pas absent non plus (je pense par exemple à la scène où un médecin explique l’enchaînement de la mort des sosies d’Hitler).
Malgré cela, j’ai été un peu déçu par l’album. Je m’attendais à un thriller haletant mais c’est surtout à une succession de scènes d’action que l’on assiste. Ce n’est qu’une demi surprise d’ailleurs. On pouvait en effet se poser la question dès le livre en main. Comment arriver à faire tenir pareil récit dans un one-shot d’épaisseur classique ? Rappelons que, pour cette mission en territoire nazi, les Anglais dégottent sept personnes plus ou moins déjantées. Il faut donc déjà raconter le recrutement, ce qui prend du temps si on veut donner de la consistance aux personnages (et de ce point de vue, c’est très bien réussi et en peu de page, bravo). Imaginez alors ce qui reste pour sauter en parachute sur l’Allemagne et partir assassiner Hitler !
Du coup, le suspense est en retrait au profit d’actions qui s’enchaînent rapidement. C’est dommage car l’idée de départ permettait sans doute de faire mieux que cela. On n’a pas le temps de profiter des bonnes idées des auteurs. Lancer un one-shot mettant en scène sept personnages, c’était un pari osé. De là à le gagner totalement…
Par Legoffe, le 30 mai 2007
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