SEPT
Sept yakuzas

Tokyo. Japon.
Kotobuki Ichîro est un yakuza. Il est toujours à 92 ans le chef de son clan et il est encore craint et respecté. Mais il est victime d’une tentative d’assassinat et évite la mort de peu grâce à sa vivacité mais aussi avec l’aide d’un ancien ami, Hotei. Ichiro veut comprendre pourquoi on essaye de l’éliminer et avec l’aide de six hommes, il va remonter la filière et se retrouver face à ceux qui ont commandités sa mort…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SEPT #6 – Sept yakuzas

Yakusa.
La première fois que j’ai entendu ce mot, c’était il y a fort longtemps. C’était le titre d’un film qui passé à la télévision avec Robert Mitchum et mis en scène par Sydney Pollack (1975). ce polar m’avait fortement marqué avec ces gangsters à l’honneur proche des samouraïs. Depuis, on les a revus d’autres films, d’autres séries TV, on les a croisé dans d’autres romans. Bref, plus personne n’ignore qui sont les yakuzas.
J.D.Morvan, le scénariste de Sillage, de Al’Togo, du Coeur des batailles n’a jamais caché sa passion pour le manga et le pays du Soleil Levant. Il travaille aussi avec certains auteurs japonais. C’est donc logique qu’un jour ou l’autre il s’attaque à un thriller mettant en scène des Yakuzas. de plus, il le fait avec un auteur japonais : Takahashi Hikaru.
Je sais pas pourquoi, mais avant la sortie de ce nouveau titre de la série Sept, ‘avais comme une appréhension, comme si le récit n’allait pas me plaire.
J’ai eu tort.

Sept Yakuzas m’a bien plu. J ‘ai été surpris par la narration, par la façon avec laquelle Morvan raconte son histoire et présente les principaux protagonistes. C’est assez original et c’est une approche que l’on verrait plus pour un film de cinéma.
Néanmoins, le récit est doté d’un bon suspense car jusqu’à ce qu’arrive le mot fin, on ne sait pas le pourquoi on en veut à Ichiro. On se doute bien sur qu’un autre clan veut prendre sa place mais..; Cet excellent thriller se permet d’être aussi un point de vue du Japon en ce XXème siècle et en ce début de XXIème siècle. Avec l’histoire de certains protagonistes dont Ichiro, on découvre lune bonne partie de ce qui se passa au Japon et l’évolution de la société. Ces sept Yakuzas sont très différents et montre aussi la mentalité des japonais. Morvan évite aussi la caricature et rend hommage à ce peuple. Tout comme il rend hommage aux polars, aux thrillers même si la scène finale nous fait penser à du Tarantino sauce Kill Bill.
Avec Sept Yakuzas, c’est la découverte d’une très bon dessinateur en la personne de Takahashi Hikaru. Vraiment, j’ai été surpris par son graphisme. Il a un bon sens du mouvement et de la mise en scène . prenez donc à partir de la page 48 et admirez la scène de poursuite suive d’une fusillade. C’est de très belles planches qui s’avère fort réussi pour des moments d’actions. Hikaru a su faire un bon mélange entre le style manga et franco-belge.

Même si Sept Yakuzas n’est pas la meilleure histoire de cette collection, elle s’avère être une des plus surprenantes. Vivement conseillé.

Par BERTHOLD, le 29 septembre 2008

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