SERGENT-MAJOR BOWEN
L’homme d'Overground 9

Après sa mésaventure dans le bunker Angeni du Docteur Kovlev à White Sands et son vol spatial désastreux à bord du K-1, le sergent-major Bowen a pu être récupéré par le major Costello en même temps que l’agent spécial Lampka et le colonel Coxwell pour être ramenés sur base secrète d’Overground 9. A peine ont-ils posé le pied sur le tarmac, que Coxwell et Bowen sont arrêtés, tandis que Costello s’échappe et que Lampka fait son rapport à son mystérieux supérieur. En effet, la mission dans le bunker de Kovlev a été un véritable fiasco et, de fait, l’énigmatique Colonel Macnut a pris la succession du Général Yeppard pour commander Overground 9. Aussi, ce dernier prend de nouvelles dispositions. Il renvoie Coxwell en mission de pilotage d’un nouveau prototype et emprisonne Yeppard. Pendant ce temps, Bowen est libéré par Costello. Que se passe-t-il réellement en cette base militaire placée sous l’autorité du ELSE ? Y aurait-il une tentative d’infiltration de la part des russes ou d’une autre entité bien plus mystérieuse ? Bowen va tenter de découvrir la vérité, une vérité qui pourrait l’aider à se remémorer certains pans de son passé.

 

Par phibes, le 1 octobre 2012

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Notre avis sur SERGENT-MAJOR BOWEN #2 – L’homme d’Overground 9

Gil Formosa persiste et signe dans cette orientation qui est la sienne depuis le début de cette nouvelle aventure. Toujours plongée dans les ambiances lourdes de guerre froide, son histoire se poursuit à grands fracas, porteuse d’une intrigue qui tourne autour de la fameuse zone 51 et des expériences expérimentales les plus secrètes qui sont réalisées en son sein.

Ce deuxième opus se veut tout aussi musclé que le précédent. Tel un raz de marée, l’aventure liée au sergent-major Bowen bouscule tout sur son passage en nous entraînant dans des circonvolutions stupéfiantes pour ne pas dire paroxysmiques. Que ce soit au niveau des personnages (féminins et masculins) au charisme démesuré (un peu trop cliché mais bon pourquoi pas) ou au niveau des péripéties, l’histoire prend des proportions hors normes, en lien évidemment avec le site américain auquel on prête des accointances extraterrestres.

Aussi, le lecteur avide d’actions en tout genre en aura pour son compte, tant ce deuxième volet regorge de rebondissements et de mystères. A ce titre, les questions que l’on a pu se poser précédemment ne trouveront pas forcément une réponse mais on pourra toutefois avoir quelques ouvertures dans l’orientation, semble-t-il de plus en plus extraterrestre, du récit. Bowen reste bien évidemment au centre de ce dernier, dépositaire d’un secret passé qu’on ne découvrira que par bribes mais se veut associé à des personnages qui ont également leur part cachée (Yeppard, Costello, Lampka, Macnut et Mister off) et qui se veulent un tantinet borné (et énervant) comme Coxwell). Dans cet éparpillement des genres, sur fond d’espionnage, le lecteur devra faire le ménage.

Le dessin a la particularité d’être très audacieux dans ses proportions, dans sa colorisation, dans la représentation réaliste, intérieure et extérieure, de la base secrète d’Overground 9 et dans l’agencement des équipées aéronautiques et spatiales. Son trait est, dans son évocation, une fois de plus moderne, puissant, incisif, agressif comme sensuel (un peu trop) quand il s’agit de mettre en avant ses personnages féminins.

Un deuxième épisode qui ne fait pas dans la demi-mesure et qui reste à réserver à ceux qui aiment les aventures assourdissantes et décoiffantes.

 

Par Phibes, le 1 octobre 2012

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