SERPENTERS
Les Fugitifs
Le monde n’est plus qu’une civilisation aztèque sous sa forme sa plus noire… Sacrifices rituels, soumissions des autres peuples, masques horrifiques, cités immenses et austères, écrasants de leur masse les hommes qui y vivent en esclavage…
Mais voici venir le sixième soleil, et avec lui l’entrée dans un nouvel âge… où l’homme n’a pas sa place, l’époque agonise…
Au milieu de tout cela, Chimali et Tzitzilini accompagnés de leur clan, se sont enfuit de Tamóan Chan… mais ils n’ont comme seule issue, les ruines de la cité interdite Mitclàn…
Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2840553554
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Notre avis sur SERPENTERS #1 – Les Fugitifs
Un album qui ne plaira sans doute pas au plus grand nombre, mais qui pourtant recèle nombres de qualités. Déjà il possède une intrigue complexe et solide, avec une atmosphère très pesante, envoûtante, qui entraîne le lecteur dans les tréfonds du cataclysme qui se prépare. On sent bien, grâce au dessin, que des événements sont sur le point de se produire, et que cela va être inéluctable…
On retrouve les aspects les plus morbides des civilisations aztèques dans cet album, les masques, les sacrifices, les croyances envers une entité toute puissante pouvant être apaisée avec des coeurs humains… Tout est là pour entraîner le lecteur dans un voyage un peu noir, glauque, dans une tension palpable…
Le dessin n’est pourtant pas ce qu’on pourrait nommer un modèle du genre, mais je pense que le scénariste (qui au passage est le même que pour Xoco, une série avec Ledroit) a choisi Martin pour cela. Ses décors naturels se mêlent aux personnages, les contours s’imbriquent grâce aux ombres, et au final, toutes les teintes présentes dans les cases font que le lecteur ressent vraiment l’anxiété des personnages qui attendent la fin sans savoir ce qu’ils deviendront…
En résumé, un album qui a un graphisme plutôt spécial, un tantinet réaliste un peu fouillis, mais qui correspond parfaitement à l’ambiance de l’album. Bien sûr, il faut encore apprécier l’histoire, mais cela c’est affaire de goût… Un album à lire sans trop hésiter, personnellement j’ai apprécié. A noter une couverture vraiment très chouette et très bien représentative de l’ambiance ;o)
Par Siam l'Archiviste, le 16 juillet 2004
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