SEUL SURVIVANT
Atlanta-Miami
Hanté par l’accident terrible de car dont il a été le seul survivant et qui a coûté la vie à son amie Alice, Max vit douloureusement l’absence de cette dernière. Afin de lui faire changer les idées, Sam et Jennifer ont décidé de l’inviter à partager un sprink break avec d’autres amis comme Sarah qui a le béguin pour Max. Ils se retrouvent ainsi à l’aéroport d’Atlanta et embarquent joyeusement dans l’appareil qui doit les amener à Miami. Après un retard expliqué par un problème technique de dernière minute et l’arrivée inquiétante d’un homme menotté escorté par un Marshall, l’avion finit par décoller. Malgré quelques appréhensions et le renfermement de Max, le voyage semble se présenter sous de bons auspices. Sauf qu’au moment où le commandant de bord souhaite la bienvenue aux passagers, la situation se dégrade sévèrement et prend une orientation pour le moins catastrophique…
Par phibes, le 5 février 2016
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dessinateur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782731627688
Notre avis sur SEUL SURVIVANT #1 – Atlanta-Miami
Les Humanoïdes associés mettent à l’honneur le premier tome d’une histoire coscénarisée par Thomas Martinetti et son complice Christophe Martinolli, créée à la base par Stéphane Louis (Martin Bonheur, Tessa, Templier…) et d’Andrew Anderson, et qui doit se décliner en trois volets.
A l’évocation du titre et dès les premières planches, il ne fait aucun doute que le lecteur va être le témoin d’une équipée contemporaine qui sent à plein nez le scénario catastrophe. Ce sentiment est conforté par le rôle donné au personnage clé campé par Max, rôle pour le moins tourmenté qui va provoquer une descente aux enfers ô combien angoissante.
Si les péripéties surfent sur un concept qui n’est pas à proprement parlé très original, il n’en demeure pas moins que leur évolution se veut remarquablement soutenue. Après une entrée en matière dramatique bien marquante, les coscénaristes parviennent à faire enfler leur fiction (fiction qui soit dit en passant n’est pas sans se rapprocher de certains faits divers inquiétants), à commencer par un voyage entre amis qui part d’un bon sentiment et qui va progressivement, à la faveur de faits d’abord mineurs (petits problèmes techniques, petites phobies, apparition de la police et d’un prisonnier…), puis majeurs (l’annonce du commandant de bord), tourner à l’affolement général et prendre des proportions irrémédiables.
Aussi, considérant cette tourmente infernale, le lecteur ne manquera d’être aspiré par cette histoire tragique, assurément portée par un Max, marqué dans sa chair et dans son esprit, omniprésent, incontrôlable dans ses emportements et de fait menaçant. De ce fait, l’on avale ces moments intense, se demandant au fur et à mesure que se rapproche la fin de l’épisode comment cette tragédie infernale va se terminer.
Pour les besoins de cet opus, la partie graphique est confiée à Jorge Miguel, artiste portugais à l’origine de la mise en images de la série d’humour Z comme Zombies, scénarisée par Jerry Frissen et du thriller Arène des Balkans, un one-shot avec Philippe Thirault au scénario. Avec Seul survivant, ce dessinateur nous offre un travail plus abouti que précédemment, grâce à un trait plus réaliste, agrémenté d’un détail qui donne plus de profondeur aux personnages et une palette de couleurs très complémentaire. Le mouvement est bien restitué et les ambiances, campées par les diverses expressions troublées, certaines à la limite de la folie, sont on ne peut plus convaincantes.
Un premier voyage aérien oppressant à souhait de par les effets catastrophiques qu’il fait monter adroitement, qui pourrait presque se suffire à lui-même mais qui vient, dans son final sans appel, se recadrer sur une ritournelle dramatique à tendance fantastique. Le deuxième tome saura nous le confirmer ou nous l’infirmer. A suivre donc !
Par Phibes, le 5 février 2016
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