Sexy Symphonies

Dans un collège de jeunes filles, deux étudiantes, Carmen et Tanya, s’isolent dans les toilettes afin de feuilleter ensemble un album de BD "cochon" Sexy Symphonies. L’album est constitué de petites histoires, parfait pour émoustiller les ados. Nous voilà donc projeté dans des récits muets ou de belles inconnues rencontrent des hommes sur une plage, près d’une cascade, qu’il s’agisse de naufragés, de créatures mythologique ou d’un intrus qui se glisse dans un appartement la nuit, ces femmes là ne se laissent pas complètement faire non plus !

Par fredgri, le 4 avril 2013

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Notre avis sur Sexy Symphonies

Je me souviens de Francisco Solano Lopez (disparu en 2011), de son dessin et des histoires que je lisais de lui dans les vieux pockets de Mon Journal, comme Janus Stark entre autre. J’ai toujours beaucoup aimé ce style magnifique, très expressif et sensuel avec des héroïnes sublimes au regard envoutant ! Ça n’est que plus tard que j’ai découvert ses récits plus érotiques et quelle surprise !

Car ce qui marque tout de suite les histoires de cet album c’est la légèreté qui rythme tout les récits. Cela commence plus ou moins par un gars qui saute sur une fille, mais très vite la situation s’inverse, la femme devient plus offensive et l’auteur rajoute pas mal d’humour pour arrondir le angles ! On est en plein fantasme, une plage, une belle naufragée, une cascade un faune qui s’approche, une inconnue nue sur son lit, un intrus qui l’observe, ou bien dans l’espace une belle astronaute qui décide d’occuper son temps avec un de ses co-équipiers !

Il n’y a rien de plus à y voir que ce que l’auteur nous montre. Il n’y a aucune ambiguïté, et le fait qu’il n’y ai aucun dialogue rajoute sur le côté très direct de ces petits récits.
Lopez a réalisé de nombreux Sexy Symphonies, peut-être que Dynamite les regroupera tous en plusieurs volumes, toujours est-il que cet album se dévore comme un agréable bonbon acidulé.

Les éditions Dynamites rassemblent donc dans cet album de 61 pages quatre histoires muettes, plus une cinquième parlante qui va servir de fil conducteur aux quatre autres. Dans ce récit morcelé qui se glisse entre les autres, les jeunes coquines Carmen et Tanya se carressent mutuellement en regardant l’album dans lequel elles se trouvent elles-mêmes mises en scène.

Solano Lopez, on le voit bien, change légèrement de traitement graphique au fur et à mesure de leur réalisation, dans les années 90. Ici il est encore en couleur manuelle, là il passe à l’informatique, ici, son dessin est très fin, là il est plus brut.

Au travers d’une postface signée Christian Marmonnier, directeur de collection chez Dynamite, on revient sur les sources de ce projet, la signification du titre (en référence aux Silly Symphonies de Disney) et sur les diverses collaborations éditoriales qui ont amené l’artiste à continuer ses histoires polissonnes !

Un album qui mérite amplement d’être "parcouru" !

Par FredGri, le 4 avril 2013

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