SHOWCASE PRESENTS: JONAH HEX
Volume one
( All-star Western 2 à 12 + Weird Western Tales 13 à 33)
Jonah Hex est un chasseur de prime dont la réputation le fait craindre de tout l’ouest. Partout les gens tremblent en le voyant arriver, on le dit cruel, sans pitié et instoppable. Il doit donc aller chercher tel gangster qui terrorise tel bled, il doit aller délivrer une gamine emprisonnée ou encore empêcher un gang de détrousser des trains. Jonah Hex est un homme au visage atrocement défiguré, à priori sans foi ni loi mais qui sait toujours faire le bon choix…
Par fredgri, le 16 septembre 2009
Notre avis sur SHOWCASE PRESENTS: JONAH HEX #1 – Volume one
Voilà, alors que la série Jonah Hex nous montre actuellement que le western reste un genre qui a des choses à dire, DC réédite, au travers sa formidable collection "Showcase presents" les débuts de ce personnage dans les années 70. Tout de suite on se rend bien compte que la série actuelle respecte bien l’ambiance des débuts, on est exactement dans le même ton, seul le graphisme peut sembler plus classique, plus dans ce qu’on a l’habitude de voir en matière de western tel que, par exemple, ce que nous lisions dans les vieux Rodeo ou autres Wampus.
Les trois quart du présent volume sont dessinés par un Tony DeZuniga en pleine forme, tout droit issu de cette vague d’artiste qui arriva chez DC et Marvel vers le début des années 70. Le style est donc avant tout très expressif avec un sens très aiguisé des ambiances, et dans les artistes qui vont succéder à DeZuniga il y a justement le fantastique José Luis Garcia Lopez que nous ne voyons ici que sur deux épisodes mais qui va ensuite être celui qui va dessiné les débuts de la série Jonah Hex. Peut-être que le scénario est quelque peu classique, sans vraiment de surprise, néanmoins c’est quand même très prenant, aux antipodes d’un style plus manichéen bien américain. Ici le héros est sombre, pas toujours très moral, il ne secoure pas systématiquement les plus faible et n’hésite pas à utiliser les uns et les autres pour arriver au bout de son histoire. D’ailleurs ce tome n’est qu’une succession de "stand alone stories, c’est à dire d’histoire sans suite, à part un ou deux cas particulier chaque récit fait environ un peu plus d’une quinzaine de page et se tient toute seule.
Si vous aimez les bons western un peu atypiques, si vous aimez l’actuelle série chez Vertigo, alors venez dévorer ce gros tome de plus de 500 pages qui se lit d’une traite !
Par FredGri, le 16 septembre 2009