SHOWMAN KILLER
La femme invisible

Showman est un mercenaire aux multiples pouvoirs, capable d’adopter n’importe quelle forme. Créé génétiquement, il ne connait aucune émotion et seuls les kublars or peuvent le motiver à accepter une mission.
Pourtant, subjugué par Ibis, il a accepté de protéger et d’élever celui qu’il surnomme Non, le fils de l’Omnimonarque. Cependant, la Suprahiérophante, monstre issu d’une autre dimension, a pris le pouvoir et cherche à plonger l’empire dans la nuit éternelle avec l’appui de ses moines policiers.
Le Showman et Non vont devoir combattre cette créature, dans le rêve et l’éveil, avant qu’elle ne fasse entrer d’autres monstres de son espèce, avides d’exterminer tout ce qui vit.

Par olivier, le 15 octobre 2012

Publicité

Notre avis sur SHOWMAN KILLER #3 – La femme invisible

Voici que s’annonce l’épilogue de cette trilogie, développée par Jodorowsky autour du Showman Killer. Dans un univers qui oscille entre le space opéra déjanté et le fantastique, il reprend un concept déjà très largement utilisé par des générations de scénaristes où d’auteurs : l’enfant du roi, dissimulé aux yeux de tous pour sa propre sécurité, doit venir reprendre son trône des mains de l’usurpateur.
Mais, avec Alejandro Jodorowsky, la base la plus éculée, usée, prend des proportions intergalactiques et nous propulse dans les confins de l’univers où le délire onirique le dispute au plus trivial des planet opéra.
C’est grand, c’est beau, c’est à prendre au deuxième degré comme une gourmandise préparée avec jubilation par le maitre.
Il jongle avec les codes du genre, mêlant avec brio la tragédie grecque au drame shakespearien dans une galaxie délirante où les mondes de rêve ou de cauchemars interagissent avec la réalité sans choquer le moins du monde les acteurs.
C’est truffé de références cinématographiques, d’humour et de perpétuels décalages, un vrai régal.
Le dessin et la mise en couleur de Nicolas Fructus est simplement superbe. Il inscrit le récit dans des cases où le trait esquisse un mouvement perpétuel et son talent à créer personnages et univers délirants s’exprime sans retenue.

Un final grandiose.

Par Olivier, le 15 octobre 2012

Publicité