Si je reviens un jour... Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

Mlle Malingrey profite du cinquantième anniversaire du lycée où elle travaillait comme professeure dans les années 40, pour faire resurgir un souvenir. Il s’agit du cartable de Louise, ancienne élève israélite, qui retrace leur correspondance de1942 jusqu’au drame de janvier 44.

Par maude, le 8 août 2024

Notre avis sur Si je reviens un jour… Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

La famille, l’amitié, l’adolescence et la foi, « précieuse richesse » de cette époque, sont au cœur de cette lecture.

Ce récit est touchant, bouleversant sans qu’aucune violence ne soit « visible » par l’illustration.

Les mots de Louise au sein de ses lettres sont forts et font échos à de grands questionnements

Cette BD souligne l’importance des objets, de la mémoire et du recueil de souvenirs de nos ainés. Elle soulève par ailleurs l’espoir et le courage des parents, qui à la manière de Guido dans « la vie est belle », tentent de protéger leurs enfants d’une dure réalité.

En ce qui concerne le dessin, on peut soulever le changement de décor au fil des années qui passent et de la fatalité qui s’installe, les illustrations m’ont plu, soulèvent parfaitement les émotions et s’ouvrent à tous types de lecteurs.

Les photos des vrais personnages et des lettres de Louise, jointes en fin de lecture ; permettent de rendre ce récit plus réaliste et plus dur encore. De plus, la quantité d’informations jointes est très intéressante, l’on ne tente pas d’y échapper comme avec certaines annexes ou prologues d’autres BD.

Cette lecture bien que tragique, répond à un devoir de mémoire, comme le journal d’Anne Franck elle est à mettre entre toutes mains.Même s’il ne s’agit que d’un détail à l’echelle des nombreux drames connus lors d’occupation, cette histoire permet de « ne pas oublier » !  Un beau travail de recherche et de mémoire de la part de cette auteure !

Par Maude, le 8 août 2024

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