SIGNE DES QUATRE (LE)
Le signe des quatre

Sherlock est désœuvré: sans énigme, son esprit stagne, tourne à vide. La léthargie est son pire ennemi et la cocaïne une compagne pernicieuse qui ne cesse de préoccuper le Docteur Watson quant aux dégâts qu’elle pourrait provoquer au remarquable cerveau de son ami.
Mais Sherlock s’ennuie et c’est la jeune mademoiselle Mary Morstan qui viendra le sortir de son apathie. Le père de cette dernière, officier aux Indes, a disparu et, lorsque l’affaire se corse d’un unijambiste, d’un trésor, d’une créature étrange et du … signe des quatre, le grand détective se réveille.

Par olivier, le 28 février 2011

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Notre avis sur SIGNE DES QUATRE (LE) # – Le signe des quatre

Le Signe des quatre est la seconde aventure de Sherlock Holmes écrite par Conan Doyle, c’est par contre, la troisième à être adaptée en bande dessinée par Ian Edginton qui nous propose une version nerveuse et rythmée du récit.
L’histoire se déroule entièrement à Londres, et l’exotisme et le mystère viennent de l’Inde coloniale où tout a commencé par la découverte par quatre hommes d’un fabuleux trésor
Une intrigue qui n’est pas, à mon sens, la meilleure de Conan Doyle, mais l’adaptation d’Edginton préserve bien le mystère, alternant révélations, déductions et action. A cet égard, la poursuite et le dénouement sur la Tamise, juste avant que toute l’histoire ne soit révélée est fort bien menée.

Maintes fois adapté au cinéma, le Signe des quatre est surtout l’occasion de pénétrer quelque peu l’intimité de Sherlock Holmes, de découvrir son addiction à la cocaïne, de faire la connaissance de l’adorable épouse du Docteur Watson et de retrouver les irréguliers de Baker Street ainsi que le chien Tobby.

Le dessin de Ian Culbard, qui s’éloigne de la ligne claire des Montagnes Hallucinées, nous offre une galerie de portraits assez réjouissante et, puisque nous sommes en période de remise de prix, j’attribuerais volontiers le prix du meilleur second rôle à Taddeus Scholto.
Le trait épais et les couleurs sombres d’un Londres essentiellement nocturne ou noyé sous la pluie, voire les deux, confinent le récit et empêchent le lecteur d’être distrait par le décor. C’est tout le brio de l’esprit d’observation et de déduction de Sherlock Holmes qui est ainsi mis en avant, esprit logique qui, de découvertes en révélations n’en finit pas de nous surprendre.

Voilà donc un album qui se laisse lire tranquillement.

Par Olivier, le 28 février 2011

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