SILLAGE
Infiltrations

Evénement de cette fin septembre : le nouveau Sillage. 
Certes me direz-vous, il en sort un chaque année.
Non, l’événement c’est déjà la couverture : une Nävis, en pleurs, à genoux devant une arme qui vient d’être utilisée et une mare de sang. C’est déjà un choc. On sait qu’il va se passer quelque chose de grave dans cet épisode. Et le lecteur risque d’être surpris. 

C’est un épisode où il y a moins d’humour que dans les précédents. C’est une Nävis beaucoup plus "tête brûlée" que nous retrouvons ici. Une Nävis qui met en danger tout le convoi de Sillage d’ailleurs par son action.
En fait, comme l’héroïne, le lecteur ressentira les mêmes émotions : haine, dégoût, horreur, colère, déception et tristesse.
Morvan a écrit un des meilleurs Sillage, celui qui surprendra et choquera beaucoup de lecteurs. Un des meilleurs épisodes, c’est vrai, tant le suspense et l’action sont tendus. Nous nous sentons impliqués là-dedans. 
Comme toujours, le travail de Philippe Buchet est fabuleux. Il n’y a rien à rajouter de plus.

La chef du gang est aussi un très grand personnage. Elle rivalise d’intelligence avec Nävis. J’espère que nous la retrouverons dans un autre épisode. 

Ce tome 9 de Sillage est à lire. Une des meilleures histoires écrite par Morvan ces derniers mois.

Par BERTHOLD, le 2 octobre 2006

Sillage continue son périple à travers l’espace. Et Nävis poursuit ces missions pour le compte de la Constituante. Pour une fois il s’agit d’une mission où elle intègre un groupe de dangereux terroristes sillagiens. Nävis est ici totalement manipulée mais qui de Sillage ou des terroristes joue un double jeu ?
En fin de compte, l’idée de continuer la descente aux enfers de Nävis est intrigante, mais on reste un peu sur notre faim. Les personnages secondaires sont, il est vrai intéressants, mais c’est Nävis qui semble totalement transparente. A cela on peut arguer plein de raisons, comme l’absence de mentor.
Au final, cet album fait office de transition dans la vie de Nävis qui a la volonté de montrer que les humains valent mieux que ce que l’on a vu dans le précédent tome. Cependant, elle fait pire. En gros elle vérifie un des corollaires de la Loi de Murphy. Mais je reste encore sur ma faim…

Par Eric, le 17 octobre 2006