SIMPSON (LES)
Trop top pour la télé

Deux aventures des Simpson vous attendent dans cet album.

Dans la première, Bart et Lisa sautent sur l’occasion de créer leur chaîne de télévision lorsqu’ils apprennent qu’un canal est à louer. Avec leurs copains, ils assurent une émission quotidienne. A leur grande surprise, ils vont bientôt faire de l’ombre aux autres chaînes.

La seconde histoire met en scène le président des Etats-Unis qui s’inquiète de voir la malbouffe ronger la santé de ses citoyens. Il décide de faire un exemple dans l’un des pires endroits en la matière : Springfield ! Il y envoie l’agent de la CIA Rainier Wolfcastle qui doit mettre les cas désespérés au pas. Vous imaginez bien que Homer en fait partie !

Par legoffe, le 24 mai 2011

Notre avis sur SIMPSON (LES) #14 – Trop top pour la télé

Les aventures des Simpson en format comics se poursuivent, avec un succès commercial certain. Ceci étant, il faut toujours prendre ces albums avec prudence car la qualité est inégale d’un tome à l’autre, au risque de décevoir les vrais fans.

Concernant ce quatorzième volume, l’affirmation n’est qu’à moitié vraie. Je m’en explique : le livre est composé de deux histoires, issues du travail d’auteurs différents (Groening, le père des Simpson, n’en est plus ici que le “producteur”). Du coup, si l’esprit général subsiste bien évidemment, la qualité de l’humour diffère entre les deux épisodes.

Le premier, qui raconte l’histoire de Bart et Lisa créant leur chaîne de télévision, dispose de bonnes idées, mais elle n’est pas aboutie. La satire du petit écran aurait mérité d’être creusée, tout comme le scénario qui, s’il dispose de quelques passages cocasses, reste assez pauvre.

En revanche, l’histoire du président luttant contre le surpoids de ses concitoyens est parfaitement en phase avec l’humour originel de Groenig. Moquerie réussie de la société, parlant de la malbouffe, mais aussi de notre propension à la mise en spectacle du citoyen ordinaire, cette frasque propulse à nouveau Homer en tête d’affiche, pour notre plus grand plaisir.

Grâce à cet épisode réussi, on referme la bande dessinée en ayant eu le sentiment d’avoir retrouvé, un instant, l’esprit cynique qui nous plaît tant dans la série des Simpson.

Par Legoffe, le 24 mai 2011

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