SIN CITY
sin city

Sin city : le chef d’oeuvre de Frank Miller. Une oeuvre noir, violente, une ambiance à la Ellroy, du vrai polar, servi par un dessin en noir et blanc magnifique, original. Il serait dommage de passer à côté de ce roman graphique, qui pose les bases de l’univers Sin city. On retrouver ou croisera certains personnages dans d’autres tomes. Marv est une « gueule » : une brute avec un grand coeur : il aime pas que l’on frappe les femmes. Meme s’il n’a aucun succés aupres d’elle. Il sait encaisser les coups, et s’il faut, il sait faire appel à « Gladys », son ’45. Dans cette ville de Sin City, nous croiserons des personnages peu recommandables : des prostituées qui n’ont vraiment pas besoin de protection, des curés bizarres, un psychopathe cannibale, des flics ripoux…Bref, du beau monde.
Frank Miller écrit son oeuvre comme un roman, servi par des planches aux découpages cinématographiques. Quelques planches sont muettes, pas besoin de textes, le dessin parle de lui-meme. D’autres planches sont plus bavardes, normal, on est quand meme dans un polar, il faut aussi connaitre les états d’âmes du personnage principal.
Juin 2005 : sortie de l’adaptation cinématographique par robert Rodriguez et Frank Miller, avec Mickey Rourke dans le role de Marv. Le casting sera composé aussi de Bruce Willis, Benicio del Toro, Jessica Alba, Elijah wood, Clive Owen, et bien d’autres surprises. Alors ne passez pas à côté de la « ville du péché », visitez là !

Par BERTHOLD, le 14 avril 2005

Sin City c’est avant tout le retour d’un genre, d’une époque, ces flics véreux, ces brutes aux coeur tendre, ces atmosphères qui se coupent au couteau, magnifique et vibrant !
Miller avait pourtant promis de ne plus refaire de comics, à peine avait il fini son superbe « Elektra lives again » qu’il se retirait… pour revenir encore plus fort dans les pages de Dark Horse present, intégrant ainsi la jeune collection « Legend » aux côtés de Mignola, Byrne, Art Adams.
En bref, Sin City c’est surtout le retour d’un créateur en pleine forme, et pas n’importe qui, le Miller de « Daredevil », celui de « Batman Year one » mais surtout celui de « Dark Knight return ».
Cette série commence donc comme une vraie plongée en enfer, un homme qui vient de perdre la seule femme qui l’avait aimé, se lance dans une longue course vengeresse ou les corps volent, ou sa propre résistance semble sans limite, il n’a plus rien à perdre et donc n’hésite plus.
Le discours de Miller manque sérieusement de subtilité, mais ça n’est pas le propos, on est en pleine envolée graphique, un noir et blanc pur, magnifique, des personnages très fort, très marqués et une narration parfaite.
Sin City, c’est une lecture physique, sans second souffle, une bouffée chaude, amère… mais fascinante.

Par FredGri, le 30 mai 2005