SIN CITY
J'ai tué pour elle
Dwight bosse comme detective privé, il suit les hommes ou les femmes qui trompent, et prend des photos. Boulot un peu crade, mais boulot quand même…
Un jour, Ava, une ancienne « amie », l’appelle, et alors qu’il devrait raccrocher, ne pas l’écouter, il reste au bout du fil. Elle lui fixe un rendez-vous, et il s’y rend, mais cela ne se passe pas comme prévu, cela tourne court, à cause des vieilles rancunes qui ne disparaissent pas aussi aisément.
Dwight commet alors une erreur, celle de croire cette femme fatale, mante religieuse qui se debarrasse toujours du mâle après le corps à corps brulant, et de vouloir verifier ses dires en s’introduisant chez elle. Seulement voilà, il se fait pincer, et sérieusement tabasser.
La vengeance est un plat qui se mange froid, et fait remonter la bête qu’il y a en chacun de nous, surtout en Dwight…
Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2878270428
2 avis sur SIN CITY #2 – J’ai tué pour elle
Second tome qui traduit « A dame to kill for » paru en 94 !
Noue retrouvons donc les mêmes atmosphères glauques, les mêmes visages burinés et les mêmes désenchantements. cette ville se glisse entre chaque personnages, transforme les histoires en véritable tragédie.
Même si personnellement je préfère encore le premier tôme, ce second opus m’a vraiment beaucoup plu, il continue dans la lignée du précédent mais en abordant un personnage complètement différent, c’est remarquable !
Miller est en pleine forme, encore une fois et si vous ne connaissez pas, vous devriez goutter sans hésiter une seconde !
Par FredGri, le 30 mai 2005
Miller n’en est pas à son coup d’essai, mais c’est avec ce second tome de Sin City que je le découvre. Oeuvre entièrement noir et blanc, avec des effets de mégatifs, des encrages superbes, et surtout une trame narrative en béton armé. Certes, ce pavé honorable est baigné de violence, un tantinet crade dans certains dessins, mais on aime ou on aime pas, moi j’adore. Car les cases se succedent parfaitement, alternant négatifs, noir total presque, ou blanc total…
On peut être un peu rebuter, et ne pas tout saisir du premier coup, à cause du rythme, mais finalment, tout est clair, et Miller continue de construire sa ville, Sin City, en noir et blanc, ajoutant des briques à sa ville du péché, avec ses règles, ses lois, et son envers du décor.
On notera que les personnages sont magnifiquement fouillés, avec une petite préférence pour Dwight et Marv. Marv, ange gardien d’une chauffeuse de salle. Marv, avec ses deux mètres au bas mot, de muscles et de haine.
Cette oeuvre est a ne pas manquer, rien que pour le graphisme en premier lieu, magnifique gestion des encrages et du dessins, des ambiances. Et ensuite pour son scénario, prenant au possible.
Bref, une perle … d’encre noire … à avoir dans sa bibliothèque.
Par Siam l'Archiviste, le 12 mai 2003