SIN CITY
Le grand carnage

Dwight est un « héros » calme, calculateur mais surtout qui semble n’avoir aucune âme particulière, néanmoins cette ville est faîte de ce genre de gars, ces tueurs qui se glissent dans l’ombre d’un mur, qui chuchotent aux oreilles d’une pute, cette ville c’est la leur, c’est leur odeur qui y règne.

Miller met donc plus l’accent sur une atmosphère, sur une ville et ses habitants que sur un personnages en particulier, d’autant que ce Dwight est sensiblement moins charismatique que Marv par exemple.

Cette histoire, donc, est une suite de bagarres, de menaces, de flics pourris qui gueulent au volant de leur bagnole, de filles innocentes qui cachent une veine de garce. C’est une vraie plongée dans cet univers perverti qui ne laisse aucun espoir de rédemption, juste une vague lueur pour continuer de s’imaginer qu’il y a le choix !

Vibrant hommage aux polar hard boiled des années 50 Sin City est cruelle, sans pitié et surtout sans fioriture, cet album en est un bon exemple.

Par FredGri, le 1 juin 2005