SIORN
Nemesis
Empoisonné par Ysbel, Siorn a été contraint de traquer Olshorn, le frère de cette dernière.
Revenant à Jolarsh, la tête de ce dernier dans un sac, il comprend qu’il s’est fait manipuler par Ysbel lorsque celle-ci lui annonce avec un sourire sardonique que le contre poison n’existe pas.
Par olivier, le 27 septembre 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782302038509
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Notre avis sur SIORN #2 – Nemesis
Bien mal avisée est Ysbel, en ces contrées barbares, il ne fait pas bon de se jouer d’un homme comme Siorn. Lors de son expédition, il s’est allié à Dorshen qui a pris la tête des soldats de feu Olshorn, son père.
Il ne faudra pas longtemps à ces hommes pour s’emparer du château et de la traitresse à qui Siorn réserve un sort aussi cruel que celui qu’elle lui a fait subir, l’empoisonnant à son tour à la Dryade rouge. Ysbel n’aura d’autre choix que de se soumettre et de concocter un remède qui peut ralentir la progression du mal.
A quelques jours de marche de là, les Nosvars marchent sur Shumshavar, à leur tête Kostrok qui a rallié les autres clans en tuant leurs chefs. Il deviendra le meneur incontesté des Nosvars, leur demi-Dieu, lorsqu’il aura tué le dernier chef de tribu, malheureusement pour lui, le dernier obstacle à son règne s’appelle Siorn.
Bienvenue au pays des barbares, de la castagne et du sang. Point de fioritures en ce monde de brutes où tout se règle par la violence et où la gent féminine n’est pas la dernière à jouer du poing et de l’épée.
Les amateurs d’aventures et de batailles rangées seront comblés avec ce second tome bodybuildé qui respire la sueur et la testostérone. Sébastien Viozat s’amuse dans un univers d’héroïc-fantasy avec des héros à la Conan qui règlent leur problème avec une grande simplicité.
Morgann Tanco à qui l’on doit les superbes Ivresse des fantômes et le Droit chemin, a su adapter son style à cet univers des âges sombres avec un trait plus épais, un cadrage dynamique et un encrage sombre qui nous entraine dans un temps où le fracas des armes et la violence brutale prédomine sur toute réflexion.
Une fin d’aventure menée tambour battant avec une superbe double page qui décoiffe.
Par Olivier, le 27 septembre 2014