SKETCHBOOK
Bellamy #2
Tous ceux qui connaissent et apprécient le travail de Bruno Bellamy ont très certainement été déçus de voir que Delcourt arrêtait la série Showergate après le tome 1, pratique de plus en plus courante chez les éditeurs.
C’est une situation très frustrante pour les lecteurs comme pour l’auteur, aussi Bruno Bellamy a-t-il décidé de nous offrir la fin de l’histoire dans ce Sketchbook 2, Ludivine, le retour.
Bien évidement, on retrouvera dans ce carnet en dehors de notre jolie aventurière des mondes parallèles des croquis à foison, des lapins, des chats, et des jeunes filles toutes nues mais si chastes qu’elles ont l’air habillées.
Par olivier, le 8 novembre 2009
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782916518275
Publicité
Notre avis sur SKETCHBOOK # – Bellamy #2
C’est un riche, très riche sketchbook que Comix buro publie avec ce deuxième volume des croquis de Bruno Bellamy, créateur des bellaminettes.
Soucieux de ne pas voir ses lecteurs du tome 1 de Showergate privés de la fin de l’histoire, l’auteur, avec les responsables de Comix buro, a décidé de publier la fin de l’aventure dans ce carnet.
Bien entendu, un sketchbook n’est pas une bande dessinée, mais vous trouverez à l’intérieur les premières pages qui étaient prêtes avant l’annonce de l’arrêt de la série ainsi que le récit de la conclusion avec quelques dessins tirés du travail préparatoire de l’auteur, ce qui représente un bon tiers de ce deuxième volume. Tout le reste est consacré comme il se doit à des crayonnés, des esquisses, des travaux préparatoires.
Ce qui valorise énormément les sketchbook de Bellamy, ce sont les textes. Chaque dessin est accompagné d’un commentaire, sur son origine, sa destination, les circonstances de sa création, toutes les questions que peut se poser l’auteur lors de la création d’un personnage.
Autre nouveauté, les jeux et à ce propos, une petite anecdote : Bruno Bellamy expliquait que lors de ses premières dédicaces, il dessinait bien évidement une Bellaminette nue et qu’ensuite avec des petits napperons de papier il leur fabriquait un soutiens gorge qu’il collait sur le dessin. La belle n’était nue que le temps de … la dédicace !
Une nouvelle fois, un ravissement pour les yeux, et toujours un éclairage sur le travail du dessinateur.
Par Olivier, le 8 novembre 2009
Publicité