SKIN
Tome 1

Après avoir opéré au visage, dans un avion en vol, une passagère qui se plaignait de maux de ventre, le chirurgien esthétique Takumi Sakisawa s’est vu retirer l’autorisation d’exercer.

Cinq ans après, Mami Orihara, une jeune femme travaillant pour la presse, a retrouvé sa trace et a découvert que Takumi Sakisawa continuait d’exercer. Elle a donc décidé de se faire embaucher à son cabinet pour enquêter et mettre à jour sa pratique illégale de la médecine.

Les patientes défilant dans le cabinet du chirurgien au demeurant très réputé, Mami ne va pas cesser de faire de la contre-publicité pour la chirurgie esthétique, elle qui est persuadée que la beauté doit avant tout être intérieure…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SKIN #1 – Tome 1

Présenté tel qu’il l’est, Takumi Sakisawa a des points communs avec Blackjack d’Osamu Tezuka : il est réputé être le meilleur mais pratique pourtant dans l’illégalité… Il est jeune, aussi. Très jeune. Mais il est autrement moderne puisqu’il est décrit comme un jouisseur, un habitué des boîtes, des bars à hôtesses et de la frime…

S’il n’avait pas ce caractère et n’avait pas été présenté en tout début de tome dans cette situation qui lui a valu sa radiation du corps des chirurgiens, Takumi Sakisawa aurait pu être le héros plus sage, plus « normal » d’une série qui aurait alors plus simplement parlé de l’univers de la chirurgie esthétique… Un cousin de Jin, dans la série éponyme aux éditions Tonkam.

Mais pour le fun, et parce que l’univers de la beauté à tout prix peut être vendeur grâce aux jolies filles que l’on ne manquera pas de croiser dans l’histoire (et parfois dans leur plus simple appareil, forcément), Skin affiche une certaine insolence qui ravira les lecteurs que conquiert ce genre de lectures…

Ce tome 1 est logiquement le tome des paradoxes, des antagonismes… Un tome de lancement. Entre Takumi sûr de lui, imbu de sa personne, et la peu expérimentée Mami, désarçonnée dans ses certitudes par l’aplomb avec lequel le chirurgien lui justifie ses actes et sa façon de penser, on a les fondements d’une histoire où peut-être nous sera prouvé que le superficiel… ne l’est peut-être pas autant qu’on a tendance à le dire !

Il est vrai que Mami est dépeinte comme trop naïve et Takumi, à l’opposé, trop sûr. Mais c’est l’hypothèse de départ. Et les méthodes du chirurgien atypique s’annoncent comme tellement délirantes qu’elles forcent la curiosité et l’intérêt à porter à cette série pour laquelle ce premier volume aura été un bon tremplin.

« Pour public averti », des scènes de nu (pourtant tout ce qu’il y a de normal étant donné le contexte chirurgical) étant au programme. A moins que ce soit ces fameuses méthodes du chirurgien esthétique – à découvrir par la suite – qui nous vaillent cet avertissement…
 

Par Sylvestre, le 1 octobre 2008

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