SLEEPER
Tous les faux mouvements
L’agent Carver continue son opération en sous-marin dans l’organisation de Tao. Lynch est toujours dans le coma et Holden Carver ne sait pas sur quel pied danser. Mais un jour il perçoit les messages laissés par un homme imitant Lynch. Curieux mais sur la défensive, Holden espionne l’individu qu’il ne tarde pas identifier et après quelques jours il prend contact avec lui. Ce dernier est l’ancien directeur de Lynch : Sir John.
Au même moment, Tao décide de lancer une opération de nettoyage de son organisation car il sait qu’une taupe y est cachée.
I.O, n’est pas restée longtemps inactive et répond désormais au nom de Internal Opérational. Et ces derniers sont bien décidés à démanteler l’organisation de Tao et lors d’une opération Holden, Madame Misery et Genocide tombent dans une embuscade. Genocide y est resté, et Misery et Holden sont faits prisonniers.
Slayton en profite pour cuisiner Carver, mais celui-ci parvient lors d’une attaque de Tao à s’échapper. Désormais, il se retrouve seul pris entre le marteau et l’enclume. Mais après plusieurs mois de fuite, Tao parvient à mettre la main sur sa taupe, et lui propose de reprendre sa place…
Par eric, le 24 janvier 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782809406009
Notre avis sur SLEEPER #2 – Tous les faux mouvements
Tous les faux mouvements vient clore la première saison de la série Sleeper. Comme dans le premier opus, Ed Brubaker nous livre un scénario riche et fouillé et met en scène des personnages plus complexes qu’il n’y parait. Même Genocide, le musclor de service, a un caractère aussi épais que sa peau.
Sleeper est une série qui évolue dans l’univers des super-héros, tels que les ont imaginés les pontes de Wildstorm. Ainsi, on trouve des personnages aussi sombres que la nuit. Et Sleeper ne déroge pas à cette règle, et ainsi la frontière entre le bien et le mal est très difficile à discerner.
Côté graphisme, Sean Phillips remplit sa tâche à merveille et contribue à renforcer l’impression laissée par le scénario. Ainsi, on parle de super héros, mais on a l’impression de croiser des individus qui semblent normaux. La couleur vient également apporter sa pierre à cet édifice et renforce cette noirceur qui nous saute aux yeux à chaque pages.
Avec cette première saison qui s’achève on a hâte de découvrir la suite. Ce deuxième tome s’achève sur un rebondissement assez intéressant.
Par Eric, le 24 janvier 2010